Tim Wellens : « Ce n’était pas mon plan »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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Quel numéro proposé par Tim Wellens ! Grâce à une grosse résistance dans le final, le Belge de Lotto Soudal a triomphé en solitaire sur la troisième étape de l’Etoile de Bessèges (voir classement). Avec 37 secondes de marge sur la ligne, plus les 13 secondes de bonifications glanées en cours de route, il a également pris le maillot corail de leader. "Ça ne pouvait pas être mieux. Au départ, on avait vu que le début de l'étape était vallonné. Avec des montées/descentes, techniques notamment, sur des routes mouillées. Je voulais être dans l'échappée aujourd'hui (vendredi), mais je savais que beaucoup de coureurs allaient être intéressés, donc j'ai été très attentif". Et le coureur de 29 ans a eu raison.

Car l’étape était loin d’être dans la même lignée que les deux précédentes. À 130 kilomètres de l’arrivée, la course se lance déjà, et Tim Wellens est parmi les premiers favoris à allumer un pétard. "L’étape était super dure depuis le départ. C’était la bagarre pour être dans l’échappée. Il y avait du gros niveau avec des coureurs de qualité". Les plus gros noms de la liste des partants se battent pour prendre le large. Mais il faut attendre d’être à 95 kilomètres de l’arrivée, pour voir le bon groupe de 17 coureurs s’enfuir. "C'était très vite clair qu'on allait se battre pour la victoire, ça tournait bien". Malgré l’écart qui ne décolle pas, le peloton n’a jamais réussi à le faire fondre non plus.

« ÇA DEVRAIT ÊTRE PLUS SIMPLE À CONTRÔLER »

Au milieu des Egan Bernal, Greg Van Avermaet ou autres Michal Kwiatkowski, Lotto-Soudal est en surnombre avec trois éléments (Philippe Gilbert et Sefano Oldani en plus). "Je pensais en permanence à comment j'allais pouvoir gagner aujourd'hui (vendredi)". Il faut attendre une descente, à 14 kilomètres du terme, pour voir la course prendre un nouveau tournant. "Ce n'était pas mon plan d'attaquer dans la descente. Mais j'étais devant, l'opportunité était là, les bonnes jambes aussi pour tenir". En plus d’un coup du sort favorable. "Je confirme qu’il y avait du gasoil sur la route, je voyais la moto qui avait du mal à tenir le grip. On voyait l'huile sur la route. J'ai eu la chance de ne pas tomber, et j'ai creusé un petit écart grâce à ça aussi".

Ses adversaires ne reverront jamais Tim Wellens. "Au début, 20 secondes, ça ne reste que 20 secondes. Mais quand ils m'ont dit 30 à quelques kilomètres de l'arrivée, j'étais confiant pour gagner". Objectif atteint avec ce coup de force, qui lui ouvre une belle route vers la victoire finale. "On est venu ici avec l'objectif de prendre une étape et le général. Ça l'air plutôt bien engagé, j'ai une bonne avance. Bien sûr, si j'ai une mauvaise journée au chrono ce n'est pas assez. Mais je l'ai reconnu, il a l'air très bien pour moi". Mais avant, place à la dernière étape en ligne. "Le départ est un peu plus facile, ça devrait être plus simple à contrôler". Mais le scénario du jour a prouvé que cette Etoile de Bessèges était pleine de surprises.

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