Hugo Jot veut y retourner

Crédit photo Patrick Pichon - FFC

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Hugo Jot termine son premier Championnat du Monde content de lui (voir le classement). "Un Top 20 ici, c'était déjà beau, alors un Top 16, c'est encore plus beau", estime le sociétaire d'Ardennes CrossTeam, en zone mixte, auprès de DirectVelo. Il apprécie encore plus sa première sélection mondiale. "Je n'aurais jamais pensé être ici un jour. Je suis en bonne forme, je suis présent le Jour J pour représenter mon pays".

Le coureur de 19 ans disputait donc à Ostende son premier Championnat du Monde, après avoir été sélectionné au Championnat d'Europe Espoirs à Rosmalen, déjà dans le sable. "Je ne savais pas trop où me situer avant la course car nous n'avons pas couru avec les Belges et les Néerlandais tous ensemble. A Tabor (la seule manche de Coupe du Monde réservée aux Espoirs, NDLR), j'ai eu des problèmes de digestion", rappelle-t-il. Son résultat efface sa déception du Championnat de France (14e). "J'ai crevé alors que j'avais le podium dans les jambes, mais il faut passer au dessus de ça".

« LA PASSERELLE TE SÉCHAIT »

Parti en quatrième ligne, le coureur licencié au CC Nogent-sur-Oise a dû remonter les places au point de frapper à la porte du Top 10 à la mi-course avant de reculer un peu. Le circuit offrait plusieurs difficultés, à commencer, bien sûr, par le sable. "C'est facile à l'entraînement mais c'est plus compliqué de le passer à bloc, surtout en peloton", note-t-il. Un autre obstacle lui a fait mal. "La passerelle te séchait avant l'entrée dans le sable mais dans l'autre sens, quand on venait de la plage, c'était plus dur".

Ce Championnat du Monde se déroule dans le contexte de l'épidémie de coronavirus et de ses variants, pesant ainsi sur l'ambiance. "C'est usant de se demander si la course va avoir lieu. Même le test de la veille, il y a le stress supplémentaire de savoir si ça va être bon ou pas. Mais le plus important, c'est qu'on ait pu courir". Hugo Jot ne va peut-être pas raccrocher tout de suite ses vélos de cyclo-cross. "Je vais peut-être disputer encore quelques courses en Belgique. Je vais y réfléchir avec mon entraîneur et aussi en fonction de mes études". Et il espère bien retrouver l'ambiance du Championnat du Monde dans un autre contexte. "Une fois qu'on y a goûté, on veut y retourner", conclut-il.

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