Le nouveau visage de la vitesse par équipes

Crédit photo Bettini - uec.ch

Crédit photo Bettini - uec.ch

Le départ de Grégory Baugé (lire ici) pousse les responsables de l'équipe de France sur piste à remodeler le trio de vitesse par équipes dont « le Tigre » était le démarreur titulaire.

Pour remplacer le multiple Champion du Monde, deux coureurs ont été retenus : Quentin Caleyron et Florian Grengbo. "Nous les avions déjà identifiés dans ce rôle de démarreur mais la priorité allait à Greg", indique Bruno Lecki, manager de la piste à la FFC, à DirectVelo. Quentin Caleyron, bientôt 33 ans, venu du BMX, avait expliqué à DirectVelo en novembre dernier que la place de démarreur le motivait. "Je me suis concentré sur ce poste depuis le premier confinement" (lire ici). Florian Grengbo, 20 ans, a été Champion du Monde Juniors de vitesse par équipes en 2018 et a déjà été le démarreur de l'équipe de France au Championnat d'Europe Espoirs.

DEUX POUR UNE PLACE

Pour départager les deux prétendants, Bruno Lecki compte sur des confrontations pendant les compétitions et notamment la première manche de la Coupe des Nations à Newport (22-25 avril). Mais dans un contexte sanitaire difficile en Grande-Bretagne, l'organisation de cette manche peut vite être remise en cause. "S'il n'y a pas de Coupe des Nations, la sélection se fera sous forme de test au vélodrome". Les Pays-Bas, Champions du Monde en titre, vont d'ailleurs choisir leur démarreur, eux aussi, grâce à un test ce jeudi dans le vélodrome de Granges (Suisse).

Si Sébastien Vigier reste le titulaire indiscutable au poste de relayeur, la place du finisseur passera elle aussi par une sélection et se jouera entre Melvin Landerneau, retenu à ce poste au dernier Championnat du Monde, et Rayan Helal. Mais depuis Berlin, les coureurs ont besoin de retrouver des repères. "Notre grosse difficulté, c'est qu'il n'y a plus eu de compétition depuis mars et nous voulons d'abord les repositionner sur des niveaux de performance élevés pour arriver à la meilleure performance à Tokyo", ajoute Bruno Lecki qui s'inquiète de futures annulations de courses. "S'il n'y a pas de compétition, ça devient particulier. Nous allons nous adapter à toutes les situations, nous préparer pour des objectifs tout en sachant que le chemin peut changer du tout au tout".

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Quentin CALEYRON
Portrait de Florian GRENGBO