Pour sa reprise dans les labours, Clément Russo a vécu une journée compliquée, samedi dernier, au Troyes Cyclocross UCI (voir classement). “Ça ne s’est pas très bien passé. Je ne suis pas très bien parti, et celui devant moi a déchaussé plusieurs fois, déclare à DirectVelo le sociétaire du Team Arkéa-Samsic, qui s’est élancé en troisième ligne. Techniquement, je n’étais pas très à l’aise. J’ai aussi eu une petite chute qui m’a fait perdre du temps, car j’ai tordu mon cintre, et je me suis retrouvé très loin. J’ai essayé de continuer pour faire l’effort en vue du Championnat de France et histoire de faire quand même une course entière. J’ai essayé de m’appliquer aussi techniquement pour progresser. Ce n’était pas une grande journée, mais c’est comme ça..." 

« LA CONDITION N'EST PAS OPTIMALE PAR RAPPORT À D'AUTRES ANNÉES »

L'Isérois, qui fêtera bientôt ses 26 ans, n’avait pas utilisé son vélo de cyclo-cross avant de venir à Troyes. “On perd vite la technique quand on change de monture, reconnaît-il. J’ai plus l’habitude avec mon vélo de route ces derniers temps. Je n’ai fait que de la prépa route, c’est ce qui m’a manqué à Troyes. Mine de rien, quand on en fait moins, ça ne revient pas comme ça. Quand on est vraiment spécialiste, on aime bien quand ça vire, les enchaînements de virages et les relances. J’ai vite compris que c’était moins le cas maintenant. Je me sentais plus à l’aise sur les parties où il fallait rouler plus vite. Il faut que je progresse un petit peu là-dessus, et rapidement pour dimanche prochain.“ 

Avant de se rendre, dès vendredi, à Pontchâteau (Loire-Atlantique), le 6e du dernier Championnat de France a prévu cette semaine une ou deux séances spécifiques de cyclo-cross. “Je vais essayer d’en faire quand même pour me remettre dans le bain et être mieux.“ Mais il se montre tout de même prudent avant l'échéance. “La condition n’est pas optimale par rapport aux années où je faisais la saison complète de cross. Je n’ai pas trop de rythme, même si j’ai commencé un peu à travailler les intensités. Pontchâteau est un parcours différent de Troyes, avec un peu moins de parties techniques. Peut-être que je pourrai être plus à l’aise. Je ne me fixe pas de limites, ni d’objectifs précis. J’essaierai de faire au mieux. On verra le jour J, j’essaie de garder le positif et de m’appliquer au maximum.“