Nicola Marcerou : « Ça a été deux belles années »

Crédit photo Zoé Soullard / DirectVelo

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L’année a été difficile pour les Juniors, qui n’ont pas eu beaucoup d’opportunités de s’exprimer. Pourtant, certains ont réussi leur saison et ont pu décrocher un contrat à la hauteur de leur espérance pour 2021. Nicola Marcerou fait partie de cette catégorie de coureurs. "Je pense que j’ai assez bien réussi mon année, malgré la situation. Ça aurait pu être mieux, mais le manque de courses était compréhensible, synthétise-t-il. Le premier confinement a rendu les entraînements compliqués, mais j’ai réussi à bien m’en sortir. Pour le second, on a la dérogation sportif de haut-niveau donc pas besoin de faire du home-trainer".

Le désormais ancien sociétaire de la Culture Vélo Look Racing Team explique "rester sur sa faim", alors qu’il s’apprête à faire la transition chez les Espoirs. "C’est une grande marche, je pense que je manque de courses. Je ne suis pas le seul donc ça équilibre, mais ça aurait été bien d’avoir davantage de rythme". D’autant que les années Juniors sont, pour beaucoup de coureurs, les plus belles. "Ça a été deux belles années. Mes plus belles sportivement et dans une super équipe, avec une bonne ambiance. Malgré tout ce contexte, ça reste une belle période". Le garçon de Manduel (Gard), près de Nîmes, va découvrir une nouvelle catégorie après avoir commencé le vélo il y a douze ans, dans le club de son père, à l’Espoir Cycliste Nîmois.

« EN ÉQUIPE DE FRANCE, ON EST TRÈS HOMOGÈNE »

Nicola Marcerou a pu profiter d’une sélection avec l’équipe de France, la seule cette année, à l’occasion du Championnat d’Europe à Plouay. "C’est une expérience riche d’apprentissage. Il y a le haut-niveau français et le haut-niveau international. En plus d’être plus relevé, j’ai constaté que dans toutes les autres nations il y a un mec au-dessus des autres. En équipe de France, on est très homogène". Anecdotique 25e ce jour-là, l’étudiant en Management du sport, à Montpellier, a quelques regrets sur d’autres courses cette année. "À Châtellerault, j’ai eu un souci mécanique alors que j’avais les jambes. Et sur la Ronde des Vallées, une course que j’adore, je n'ai pas été assez intelligent".

Mais celui qui s’est engagé avec le Vendée U pour 2021 a pu lever les bras. À l’occasion du Tour de la Région PACA, à la Motte-du-Caire. "C’est un beau souvenir, ça récompensait toute l’équipe", ajoute-t-il. Il est désormais prêt à relever le défi du haut-niveau amateur, dans l’antichambre de Total Direct Energie. "C’est l’une des meilleures équipes Espoirs de France, si tu marches là bas tu sais que ça t’ouvre une porte vers les pros". Le futur Espoir 1 veut apprendre "avec des coureurs qui ont beaucoup plus d’expérience et essayer d’aller chercher une victoire". Adepte des circuits difficiles et des courses sélectives, Nicola Marcerou se qualifie comme "résistant, avec une force mentale comme meilleur atout". Il en faudra pour faire face à l’élite amateurs.

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