Marine Strappazzon : « Apprendre auprès des meilleures »

Crédit photo Francis Spruyt - DirectVelo

Crédit photo Francis Spruyt - DirectVelo

Marine Strappazzon a fait le choix d’aller courir en Belgique ce dimanche. “Faire dix heures de route toute seule pour aller en République tchèque, ce n’est pas possible. Je préfère faire un cyclo-cross où il y a 75 filles au départ avec les meilleures, plutôt que de ne regarder que les points UCI“, déclare à DirectVelo la Parisienne. “J’ai trois-quatre heures de route, donc je me débrouille pour prendre un hébergement la veille ou venir le matin de la course“.

La sociétaire du Team Podiocom CC a découvert les cross belges l'an dernier à l'occasion de la manche de Coupe du Monde à Namur. Cette saison, elle a disputé deux épreuves en Belgique : à Louvain il y a huit jours puis à Merksplas ce dimanche pour une manche du Superprestige. “Ça ne fait que trois ans que je fais du cyclo-cross, j'ai donc commencé il n’y a pas si longtemps. Au début, j'allais sur des cross régionaux et sur la Coupe de France. Là je me dis que si je veux essayer de passer un cap, il faut courir à l’international“.

« QUITTE À ME PRENDRE DES CLAQUES »

Pour le moment, la cycliste de 26 ans est aux portes du Top 30, 33e il y a huit jours et 34e ce dimanche. “Les filles sont au-dessus, elles doivent être à leur quinzième cross. Il faut prendre le rythme. La forme vient à force de courir. Il faut que je me force à courir quitte à me prendre des claques. Il n’y a rien de mieux que d’apprendre auprès des meilleures. Espérons que ça paye et qu’il y a ait une surprise plus tard“.

Dans cette perspective, la 6e de la dernière Coupe de France a candidaté à toutes les épreuves possibles outre-Quiévrain. “Le week-end prochain, je dois courir à Courtrai. J’ai fait le choix de ne pas aller à Tabor (première manche de la Coupe du Monde en République tchèque, NDLR). Ensuite, j’ai fait la demande pour Boom ainsi que pour le week-end du 12-13 décembre à Anvers et Gavere“. Elle espère aussi que le Championnat de France aura lieu en janvier. “C’est mon objectif principal, il y a encore un peu de temps. J’ai toujours un tempérament optimiste, donc je pars du principe qu’il y aura des courses en France, enfin espérons-le. C’est une situation assez particulière“.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Marine STRAPPAZZON