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Arbent-Bourg-Arbent : Les réactions

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Stefan Bennett (Team Pro Immo Nicolas Roux) a remporté, ce dimanche, la classique Arbent-Bourg-Arbent (Ain), troisième manche de la Coupe de France N1, disputée sur 166 kilomètres. Il arrive avec son coéquipier Clément Carisey. Alexandre Delettre (VC Villefranche Beaujolais) complète le podium (voir classement).
Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.


Portrait de Jonathan COUANON

4e

« Je me suis fait piéger dans les premières cassures dans les descentes. Ensuite, il y a eu l'enchaînement de trois GPM difficiles autour du km 100. Je n'étais pas serein car je n'étais pas le plus fort de l'équipe dans les bosses. Au final, je n'étais pas mal. J'ai commencé à bouger dans Montcusel, mais je me fais piéger dans la descente. Je réussis à rentrer sur le groupe de devant avec Alexandre Delettre.

Dans la dernière bosse, on fait tout péter, mais il y avait déjà les deux coureurs de Pro Immo devant (Carisey et Bennett). On revient à 10" dans la dernière bosse, mais on n'a pas pu rentrer. C'est dommage. J'aurais bien aimé conclure par un podium mais ça correspond à ma saison : toujours placé dans le Top 10. On marque des points, c'est le principal ».

Portrait de Thorsten ASKERVOLD

5e

« Je n'étais pas forcément très confiant avant la course parce que le parcours était parsemé de difficultés et que je suis plus un rouleur qu'un grimpeur. Donc j'étais plus là pour jouer un rôle d'équipier. Mais finalement, je me sentais bien dans les ascensions. Comme les jambes étaient bonnes, j'ai pu suivre les attaques. C'est comme ça que j'ai pu finir 5e.

C'était vraiment une bonne journée pour moi. Depuis quelques temps, j'enchaîne les bons résultats. Je suis content de finir la saison aussi fort. C'est une bonne saison pour moi. Il ne me reste plus qu'une seule course à faire, ce sera Nantes-Segré. Ce sera le dernier objectif de la saison. On verra si je peux y décrocher la victoire ».

Portrait de Alan BOILEAU

6e - notre photo

« Il y a eu une grosse cassure dans la première descente. On s'est retrouvé dans le troisième groupe, mais les gars nous ont ramenés devant. Dans la petite boucle avant d'enchaîner les deux dernières bosses, on a accéléré. L'objectif était d'écrémer et de fatiguer les autres avant de partir dans le gros taquet derrière. Mais ça ne s'est pas fait. On a pris un peu d'avance dans la descente avec un petit groupe. Au moment de se faire reprendre, je suis ressorti. Je me suis dit : "Quitte à se faire reprendre, on y retourne".

Je me suis retrouvé avec deux coureurs de Pro Immo (Carisey et Castellarnau), on a bien collaboré. On perd du temps à un rond-point et on se fait reprendre juste avant la bosse. Je me suis retrouvé face à trois Pro Immo. Un gars de Laval rentre (Askervold). On se retrouve à deux derrière Carisey et Bennett, sans pouvoir revenir. Le froid n'aidait pas et passer de nombreuses bornes devant, ça fatigue. Je suis à la place où je devais être ».

Portrait de Kévin LE CUNFF

8e

« J'ai un petit peu joué le placement en début de course. Mais c'est vraiment dans la bosse la plus raide du parcours que je suis resté vigilant. Je savais que c'était là l'endroit le plus difficile pour moi. Une fois cet obstacle passé, je savais qu'ensuite ce serait des bosses plus roulantes qui me conviendraient mieux. Celle-là était trop dure pour moi. C'était vraiment pour les grimpeurs. Je bascule au sommet avec 30 secondes de retard environ. Avec un petit groupe, on rentre dans la descente. On est ensuite arrivé dans une vallée. Ça temporisait un petit peu mais ça flinguait quand même pas mal. A ce moment-là, j'ai essayé de récupérer. Je savais qu'il restait une grosse difficulté. C'était une bosse roulante, mais de douze bornes. J'ai essayé d'en faire le moins possible et de ne pas me faire piéger. Si je passais cette bosse, je savais que ça pouvait peut-être le faire. Mais je viens mourir à dix secondes de la place de trois.

Je ne peux pas encore rouler comme je le voudrais. Normalement si tout va bien, l'an prochain je pourrai libérer du temps au boulot. Là, je suis encore à plein temps et j'ai un peu du mal à encaisser les charges de travail. Demain matin (lundi), le réveil va sonner à 6h30 et j'irai au boulot. L'an prochain, j'espère vraiment avoir plus de temps pour mieux récupérer ».

Portrait de Aloïs CHARRIN

10e

« On était venu reconnaître le parcours jeudi. On savait que ça allait être un chantier. Ça commençait au bout de 30 bornes avec la descente technique. Ensuite, ça n'arrêtait pas de monter et de descendre. Puis, on a pris la pluie, donc c'était très dur. Il faisait un peu froid. Dans le final, on arrive à sortir dans un petit groupe avec Paul (Lapeira) et Valentin (Paret-Peintre), derrière les gars de Pro Immo. J'ai fait ce que j'ai pu pour aller chercher un petit résultat et quelques points.

Avant la course, l'objectif était de retrouver des sensations. Depuis un mois, elles étaient vraiment nulles. Donc ça fait vraiment plaisir de sortir un petit résultat aujourd'hui. Ça rassure un peu. Ça redonne confiance et ça remotive pas mal au niveau du mental ».

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