Tadej Pogacar espérait être accompagné

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Tadej Pogacar n'a pas eu le temps d'y croire bien longtemps. Premier favori à lancer les hostilités dans l'avant-dernier tour de circuit lors du Championnat du Monde d'Imola (Italie), le récent vainqueur du Tour de France n'a jamais pu prendre plus d'une petite vingtaine de secondes d'avance au groupe des meilleurs, avant de laisser filer dans le dernier tour (voir classement). "J'ai tenté mais j'étais seul. J'ai essayé de pousser le plus fort possible sur les pédales, j'ai tout donné", explique celui à qui il restait encore une quarantaine de kilomètres de course au moment où il a pris la fuite. Une mission bien trop difficile pour espérer aller au bout en solitaire, alors que la formation belge a assumé la poursuite derrière le Slovène. "J'aurais aimé creuser un écart plus important mais ça n'a pas été le cas".

Alors que tous les autres favoris avaient décidé d'attendre le dernier tour pour lancer l'offensive décisive, Tadej Pogacar a dû se faire une raison, en voyant d'abord le Néerlandais Tom Dumoulin rentrer sur lui, puis l'ensemble des favoris. Mais il ne regrette pas cette offensive prématurée et la justifie. "Cette attaque était prévue, on voulait rendre la course plus dure avant le dernier tour. Malheureusement, lorsque j'ai attaqué, personne n'a suivi, personne n'a voulu réagir. J'ai quand même voulu continuer tout seul mais c'était compliqué".

Une semaine seulement après la fin du Tour de France, Tadej Pogacar a, en tout cas, confirmé qu'il avait encore du jus. "C'était forcément particulier de disputer le Mondial une semaine après la fin du Tour. Je ne savais pas du tout comment les jambes allaient répondre. Mais bon, on peut dire que finalement, ça tournait plutôt bien", concluait-il en zone mixte, quelques minutes après l'arrivée.

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