Sandra Lévénez : « Ça donne envie de revenir »

Crédit photo Patrick Pichon - FFC

Crédit photo Patrick Pichon - FFC

Sandra Lévénez ne se refait pas. “Je fais du haut-niveau depuis 20 ans mais je suis toujours stressée comme une Cadette. C’est ce qui me maintient en éveil”, confiait la Bretonne de 41 ans à DirectVelo avant de prendre le départ du Championnat du Monde ce samedi. Être au départ de son premier Mondial était “un beau privilège” pour celle qui arrive du duathlon. Au départ, elle avait “la possibilité de s’exprimer” comme ses quatre coéquipières. “Paul (Brousse) nous a dit de croire en nous”, confie l’habituelle sociétaire du Team Arkéa.

Mais elle n’avait au final pas les sensations escomptées. Elle reconnaît avoir été dans “un jour moyen” sur ce parcours usant tracé autour d’Imola (Italie). “J’étais toute la course dans le dur donc je n’ai pas pu être très utile au collectif, regrette-elle. J’ai juste essayé de faire la descente et une partie sur le 3e ou 4e tour. C’est ce qu’Audrey (Cordon-Ragot) m’avait demandé. Mais mon aide a été plutôt limitée. J’ai roulé un peu sur la fin aussi. Mais clairement, c’est le haut-niveau”.

« MA CONTRIBUTION A ÉTÉ LIMITÉE »

Alors difficile pour elle de prendre du plaisir pour une première à ce niveau-là. “J’ai essayé de me dire “T’es pas bien aujourd’hui mais c’est quand même un privilège”. Mais honnêtement c’était vraiment dur. Je manque clairement de force encore”. Ce qui ne l’a pas empêché d’arriver dans le Top 30 (voir classement), et surtout dans le groupe qui s’est joué la 9e place, avec ses coéquipières Audrey Cordon-Ragot (13e) et Evita Muzic (20e).

Sandra Lévénez veut retenir “la bonne expérience” d’un tel rendez-vous. “Maintenant il faudra être capable de continuer à travailler”. Elle espère bien regoûter à l'Équipe de France. “Je pense que ma contribution a été limitée, mais ça donne envie de revenir pour être vraiment utile au collectif”.

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