Benjamin Thomas : « J'ai fait avec mes moyens du jour »

Crédit photo Patrick Pichon / FFC

Crédit photo Patrick Pichon / FFC

Pour sa troisième participation consécutive à l'épreuve chronométrée des Championnats du monde, Benjamin Thomas visait "un Top 15 ou un Top 20", lui qui avait terminé en 20e position en 2018 à Innsbruck. Ce vendredi, sur le parcours roulant d'Imola (Italie), le pensionnaire de la formation Groupama-FDJ a, selon ses propres mots, réalisé une "performance assez moyenne", bouclant les 31,7 kilomètres en 38'09". Loin des meilleurs (voir classement).

« C'ÉTAIT DIFFICILE AVEC LE VENT »

Parti dans les premiers, peu avant 15h, alors que la pluie faisait son apparition et que le vent redoublait, il réalise un bon départ. "Je crois que j'avais même le meilleur temps intermédiaire à mon passage, relève-t-il au micro de DirectVelo après son arrivée. J'avais vraiment l'espoir de maintenir la même intensité sur le retour, mais j'ai un peu coincé. C'était assez difficile avec le vent. Le chrono est un exercice de gestion, mais quand tu as des bourrasques qui t'arrêtent, il ne faut pas écouter ses sensations, mais penser à maintenir la vitesse et aux secondes que l'on peut gagner. C'était assez dur. On verra au final où ça me place, mais ma performance est moyenne."

Et si le champion de France de la discipline en 2019, dauphin de Rémi Cavagna cette année et récemment 6e du contre-la-montre de Tirreno-Adriatico, confirme qu'il "n'était pas super", il relève quand même des points positifs. "Mon objectif était surtout de finir le plus mal possible après avoir tout donné. Là-dessus, c'est rempli. J'ai fait avec mes moyens du jour, donc pas de regrets. J'ai vraiment eu une préparation optimale avec Tirreno-Adriatico puis des séances spécifiques, donc j'ai vraiment mis toutes les chances de mon côté". Philosophe, le coureur de 25 ans conclut son analyse, "ça reste correct, et ça fait un bon chrono pour l'avenir."

« L'ITALIE EST UN PEU MA DEUXIÈME MAISON »

Ce  Championnat du Monde revêtait un sentiment particulier pour celui qui réside en Italie depuis plusieurs années maintenant. "L'Italie est un peu ma deuxième maison. J'habite dans ce pays depuis trois ans, je suis à une heure et demi de chez moi en voiture. J'ai l'impression d'être un peu à domicile. En plaisantant, j'avais l'impression de courir à l'étranger lors des Championnats de France en Bretagne, et là d'être à domicile."

Les prochaines échéances vont désormais arriver rapidement, toujours en Italie, avec le départ du Giro (3 au 25 octobre). "Je vais récupérer pendant deux ou trois jours, puis je vais me projeter sur le Giro. Ça va vraiment s'enchaîner très vite, dès la semaine prochaine, et je veux être tout de suite dedans pour le chrono à Palerme."

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