Le bon retour de Siim Kiskonen

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

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Siim Kiskonen n’est revenu que début septembre en France. Le sociétaire de l’EC Saint-Etienne Loire aura passé près de six mois en Estonie. “Je suis parti là-bas cinq jours après le début du confinement en France. En Estonie, il n’y avait pas de confinement. Nous avons recommencé les courses début mai“, déclare au micro de DirectVelo le 8e du Baltic Chain Tour en août dernier.

Pour son retour dans l’Hexagone, le coureur de 23 ans a terminé sur le podium de ses deux premières courses, les Grands Prix des Grattons et d’Issoire. “Aux Grattons, je pensais que ce serait le meilleur résultat de ma saison avec cette 2e place. Mais le week-end suivant, je suis encore 3e. J’ai vraiment été surpris. J’avais une bonne forme“. Il a de nouveau confirmé sa bonne passe dimanche dernier en terminant dans le Top 10 de la Classique Rougeot-Dijon-Auxonne-Dijon (voir classement) malgré de mauvaises sensations. “Je me sentais vraiment mal après la bosse au milieu de parcours. Je pensais que ça allait être vraiment difficile d’obtenir un résultat“.

PUNCHEUR-SPRINTEUR

Le 2e d’une étape du Tour des Deux-Sèvres et 3e d’une étape de la Boucle de l’Artois avait déjà passé ses trois premières années Espoirs de 2016 à 2018 au VC Toucy. “J’ai appris la façon de courir en France“. Après une année à Cycling Tartu, il a décidé de rejoindre l’EC Saint-Etienne Loire. “Tartu est devenue Continentale en 2020 mais elle ne prenait que des coureurs Espoirs. Je suis allé à Saint-Etienne car ils ont une longue histoire avec les Estoniens. René Mandri (ancien coureur professionnel, NDLR) a des contacts avec le club. C’est comme ça que je suis venu“.

Siim Kiskonen se considère “plus mature“ qu'au moment de son passage à Toucy. Il voulait revenir en France. “Il y a beaucoup plus de cyclistes et les parcours sont plus difficiles et techniques. Mon but est aussi d’être plus à l’aise avec la langue française“. Il se définit comme puncheur-sprinteur. “Si les montées durent plus de cinq minutes, je suis déjà en difficulté“, précise-t-il. Ses prochaines courses seront Paris-Chalette-Vierzon, ce samedi, et le Grand Prix du Centre de la France à Bruère Allichamps, avant de, normalement, prendre part aux deux dernières manches de la Coupe de France N1, Arbent-Bourg-Arbent et Nantes-Segré. “Je pense que je retournerai à Saint-Etienne l’an prochain“, termine-t-il.

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