La Classique Rougeot-Dijon-Auxonne-Dijon : Les réactions

Crédit photo DirectVelo

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Yannick Martinez (Guidon Chalettois) a remporté, ce dimanche, la 108e édition de la Classique Rougeot-Dijon-Auxonne-Dijon (Elite Nationale), disputée sur une distance de 155,1 kilomètres. Il a devancé au sprint Sten Van Gucht (VC Villefranche Beaujolais). Sandy Dujardin (EC Saint-Etienne Loire) complète le podium. Yannick Martinez succède à l'Américain Eric Voigt au palmarès de l'épreuve (voir classement).
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Portrait de Sten VAN GUCHT

2e

« D’abord, un petit groupe est sorti avec quatre-cinq coureurs. On a réagi à six-sept avec Alexandre Delettre dedans. Ça ralentissait et deux coureurs ont continué, Martinez et Balfour. Avec un gars du Guidon Chalettois et un de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme, je me disais que ça pouvait être la bonne. J’y suis allé, j’ai été un peu surpris que personne n’ait suivi et notamment le SCO Dijon. On s’est tout de suite entendu tous les trois. Nous étions costauds. Il fallait vraiment qu’ils s’organisent derrière pour nous rattraper. Au final, ça n’a pas été le cas.

Je voulais essayer d’attaquer dans la dernière bosse. Je voyais que Balfour était déjà moins bien, ses relais étaient de moins en moins puissants et longs. J’ai fait l’erreur de ne pas insister jusqu’en haut. Je pensais que Yannick Martinez aurait pu craquer. Mais je savais qu’au sprint, j’avais une chance. Martinez va vite mais je l’ai déjà battu. Il faut jouer sur ses propres qualités. Pour moi, c’est de faire un sprint long. J’ai eu un petit saut de chaîne. Ça me rend fou même si je ne pense pas que ça aurait changé quelque chose. Ce n’est quand même pas très agréable. Ce n’est pas la première fois que ça arrive. J’ai pu rester à côté de lui un petit moment et après, il m’a passé ».

Portrait de Sandy DUJARDIN

3e

« C’était une course assez usante même si ce n’était pas la plus dure. Il n’y a jamais eu trop eu d’échappées. Ça ne faisait que d’attaquer. Il fallait tout le temps aller dans les coups. Puis, le groupe de trois est sorti. On a mis un petit temps à réagir avec l’équipe. Je n’étais pas super bien placé quand c’est parti. Devant, ils étaient vraiment forts. Mes coéquipiers ont roulé ensuite, on a fait ce qu’on a pu. Dans le final, ils ont essayé de me placer du mieux possible. Louis Richard m’a bien positionné. J’ai essayé de finir le boulot pour eux et terminer sur le podium. Ça a vraiment frotté juste avant le virage. Je devais être 5e ou 6e. J’ai vu Alexandre Delettre lancer le sprint. Je me suis mis dans la roue et je n’avais plus qu’à le déboîter pour l’arrivée.

Je ne suis pas déçu, ils étaient plus forts devant. C’est la meilleure place que je pouvais obtenir aujourd’hui (dimanche). C’est toujours un podium en Elite, c’est satisfaisant. La semaine dernière, je n’ai pas couru, j’ai fait une petite coupure. Reprendre par un podium, c’est top. Ce lundi, je serai à Culan. Ensuite, je vais profiter des courses qui restent avec Paris-Chalette-Vierzon et Châtillon-Dijon le week-end prochain ».

Portrait de Alexandre DELETTRE

4e

« Le plan avec Sten Van Gucht, Thomas Joly et moi était qu’on tente notre coup dans le final. Ça devait être dans la dernière bosse. Sten est sorti plus tôt que prévu finalement, tant mieux. Ils étaient trois costauds devant. On avait fortement confiance en lui. On voyait qu’ils allaient aller au bout. Ils avaient pris la minute à 10 bornes de l’arrivée. On avait juste à suivre tous les contres. On a assuré derrière au cas où ça rentrerait ou pour aller jouer les places d’honneur.

Dans le final, j’ai tenté d’aller chercher la 3e place. Tao Quemere et Arnold Reifler m’ont lancé jusque dans le dernier virage. Il y a eu un peu de cafouillage à cause des chutes dans le final. Je lance mon sprint en tête dans le dernier virage. J’étais un peu court et je finis 4e. Je suis surtout déçu pour Sten qui rate la gagne. C’est un peu plus embêtant que de rater une troisième place. Je suis quand même satisfait de ma course. On était là pour gagner, mais on va dire ce n’est pas trop mal ».

Portrait de Mathieu PELLEGRIN

11e

« Pour nous, c’était plus tactique que d’habitude car on était moins nombreux. Il ne fallait pas louper d’échappées et on a plutôt bien couru. On a durci dans la deuxième moitié de course, comme prévu au briefing, on accompagnait tous les coups… Les trois qui sortent, c’est peut-être le seul coup qu’on loupe. Ils étaient costauds et même s’ils n’étaient que trois, on aurait dû y aller. Dans le final, on a fait le forcing dans la bosse, on se détache avec Léo (Bouvier) à cinq, mais ça rentre. J’ai essayé d’organiser la poursuite, pour tenter le tout pour le tout mais ça n’a pas suffi, et avant le sprint, une chute nous désorganise. C’est décevant car on court pour la gagne depuis pas mal d’années à domicile sur ces épreuves-là ».



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