Ronde de l’Isard - Et. 3 : Les réactions

Crédit photo Pascal Gentié

Crédit photo Pascal Gentié

Valentin Paret-Peintre (Chambéry CF) a remporté en solitaire, ce samedi, la troisième étape de la Ronde de l'Isard (2.2U), disputée entre Saverdun et le Plateau de Bonascre/Ax-3-Domaines (Ariège) sur une distance de 140,1 kilomètres. Il a devancé Finn Fisher-Black (Jumbo-Visma Development Team) et Alan Boileau (VC Pays de Loudéac). Sylvain Moniquet (Groupama-FDJ Continental) conserve le maillot jaune de leader.

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Portrait de Henri VANDENABEELE

6e de l'étape à 1’ - 3e du général à 1'06"

« C'était une bonne journée. Maxim Van Gils a attaqué, peut-être d'un peu trop loin mais pour l'équipe c'était une bonne raison de ne pas rouler. Jumbo Visma a imprimé un bon tempo. Tout s'est regroupé dans la dernière descente avant le Plateau de Bonascre. A ce moment-là, nous avons pris la course en mains. A Ax-les-Thermes, le maillot jaune (Sylvain Moniquet) était un peu derrière. Harrison Sweeny a roulé en tête du groupe.

Je ne me sentais pas super après l'échappée d'hier (vendredi) mais ce n'était pas mauvais non plus. Mais à la fin, j'ai vraiment souffert. La dernière montée était dure, pas aussi dure que l'Hospice de France hier (vendredi) mais à la fin, il faut tout donner de toute manière… ».

Portrait de Alan JOUSSEAUME

8e de l'étape à 1’04’’ - 5e du général à 2’31’’

« C'était une étape différente de celle de vendredi matin. Elle était beaucoup plus longue. Il a fallu attendre plus de 80 kilomètres pour que ça devienne plus dur. Il y a vraiment eu un rythme moyen mais qui broie bien la cuisse toute la journée dans les côtes.

Lotto-Soudal a effectué une descente très rapide du col du Chioula. Ça a explosé dès les premières pentes de l'ascension finale vers le Plateau de Bonascre. Ils étaient vraiment en surnombre et très costauds. Ils ont roulé très fort le pied, ça a fait un rapide écrémage. On n'était plus que six je crois. Le maillot jaune (Sylvain Moniquet) n'était même plus dans le groupe. Il est revenu un peu après. Valentin Paret-Peintre est sorti très fort. C'est solide en étant Espoir 1. Derrière, ça s'est un peu attaqué mais ça n'a pas fait la différence. Ça a attendu la fin, ça a commencé un peu à se regarder à trois bornes de l'arrivée. Mais ça a réaccéléré tout de suite. J'ai un peu craqué dans les 300 derniers mètres. C'était vraiment une journée très dure ».

Portrait de Yaël JOALLAND

9e de l’étape à 1’10’’ - 14e du général à 5’

« C'était compliqué. J'ai perdu beaucoup de temps lors dex premières étapes ainsi qu'au chrono par équipes. Aujourd'hui (samedi), je voulais faire le début de course, et c'est ce que j'ai fait. J'ai lâché pas mal de cartouches. J'ai essayé de sortir, ça n'a rien fait. Après, on avait Clément Braz-Afonso qui était devant. J'ai attaqué à 1,5 km du sommet du col du Chioula pour essayer de prendre de l'avance et faire la descente tout seul. Finalement, ils sont rentrés sur moi au sommet. Je ne suis pas très bon en descente, j'ai pris une cassure juste avant la montée finale. Du coup, j'avais bien une minute de retard sur le gros groupe. Il a fallu que je fasse une grosse montée pour les rejoindre. J'ai attaqué à la flamme rouge et je me fais reprendre à 300 mètres pour la 2e place.

Les longues courses comme ça de 150 kilomètres me plaisent. J'aurais bien aimé que ce soit encore plus dur, mais c'est déjà pas mal. On n'en a pas toute l'année des courses dans les cols. Il faut en profiter. Je suis content quand même de ma montée. Mais je suis un peu déçu du résultat, il ne m'a pas manqué grand-chose. Demain (dimanche), j'espère faire mieux. On verra bien comment la course se dessine. Pourquoi pas être dans l'échappée en début de course et obtenir un bon résultat à la fin ».

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