Alan Boileau : « Un bon résultat serait le bienvenu »

Crédit photo Zoé Soullard / DirectVelo

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Alan Boileau est prêt pour “le gros rendez-vous” de sa fin de saison : la Ronde de l’Isard. Ces derniers jours, il a peaufiné son coup de pédale en montagne, du côté de Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne), en allant notamment reconnaître le circuit du chrono par équipes mais aussi et surtout le Port de Balès et la montée vers l’Hospice de France, deux grandes ascensions au programme de la deuxième étape de l’épreuve occitane. “Je me sens plutôt bien, les jambes ont l’air bonnes. La première journée sera l’occasion de remettre en route et ensuite, ce sera sauve-qui-peut… Enfin, ce sera la guerre et ça ne va jamais débrancher”, analyse le sociétaire du VCP Loudéac pour DirectVelo.

Pour beaucoup, cette Ronde de l’Isard est l’une des seules occasions de briller en montagne cette année. “La saison sera vite finie derrière, il ne restera plus grand-chose. C’est LA course où les grimpeurs doivent se montrer et se révéler pour certains. Je vais essayer, pourquoi pas, quelque chose au général mais si on peut faire une belle performance sur une étape, ce sera déjà ça de pris car dans tous les cas, briller sur une étape montre que tu as quelques atouts. Ce qui est sûr, c’est que quand je vais sur une course, c’est toujours pour jouer la victoire”.

UNE PREMIÈRE JOURNÉE EN GUISE DE MISE EN JAMBES

Sur le papier, l’athlète de 21 ans a moins de pression que la plupart de ses concurrents, puisqu’il est déjà assuré de passer pro la saison prochaine chez B&B Hôtels-Vital Concept. “Mais ce n’est pas pour autant que je vais arriver plus relâché. Je me suis entraîné dur pour cette course et j’ai quand même de la pression car je veux montrer mes capacités”, promet celui pour qui “un bon résultat serait le bienvenu”. Alan Boileau a conscience qu’il sera vite fixé quant aux ambitions à se fixer. “Dès le premier col, ça va se décanter et on saura vite, le deuxième jour, qui est en mesure de gagner la course ou non”.

En attendant, le Finistérien devrait rester bien au chaud au coeur du peloton lors de la première étape tracée entre Toulouse et Salies-du-Salat. “On va voir comment ça va se passer mais on n’a pas de réel sprinteur sur la course”. Après cette mise en bouche, Alan Boileau et l’ensemble du peloton de cette 43e édition arriveront vite dans le vif du sujet lors de la deuxième étape. Histoire d’en savoir plus sur ses possibilités en montagne. 

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