Stine Borgli a terminé aux portes du Top 10, ce mardi, lors de la cinquième étape du Tour d’Italie, conclue au sprint massif (voir classements). “On a perdu deux filles sur problèmes mécaniques, l’une avait un problème de vélo et l’autre une crevaison. Forcément, ça faisait du monde en moins pour m’aider dans le final”, regrette la Norvégienne auprès de DirectVelo, en évoquant la malchance de Brodie Chapman et d’Eugénie Duval. La sociétaire de la FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope a tout de même pu compter sur le soutien de Cecilie Uttrup Ludwig et Evita Muzic. “Elles n’étaient que deux mais elles ont fait du bon travail. J’espère qu’aujourd’hui (mercredi), on aura l’occasion de faire encore mieux”.

Car sur la courte étape reliant Torre del Greco à Nola, l’athlète de 30 ans jouera une nouvelle fois sa carte sur une étape qui pourrait, en terme de scénario, ressembler à la précédente. “J’imagine un début de course semblable à celui d’hier avec pas mal d’attaques, notamment de filles des plus petites équipes. Mais j’espère aussi que les ascensions placées en cours d’étape vont éliminer quelques sprinteuses”. Il faut dire qu’à Terracina, c’est un peloton compact d’une soixantaine de filles qui s’est présenté sur la ligne d’arrivée, groupé. Stine Borgli aimerait en voir deux fois moins ce soir. “Une trentaine voire une quarantaine, ce serait mieux pour moi. C’est le scénario espéré”. Bien qu’elle précise que la priorité de l’équipe “reste de protéger Cecilie pour le classement général”, la Scandinave sera sans doute la carte maîtresse de l’équipe sur cette sixième journée de course. “On court pour Cecilie et s’il y a un sprint en comité réduit, j’irai jouer une belle place. Le plan est simple”, résumait-elle en cours de matinée, juste après le briefing pré-étape de son équipe.