Sten Van Gucht double la mise. Après avoir remporté fin août une étape du Tour du Pays de Montbéliard, le sociétaire du VC Villefranche Beaujolais s’est imposé ce dimanche sur le Grand Prix du Faucigny (voir classement). “La forme est là, ça fait du bien. La semaine dernière (aux 4 Jours des As, NDLR), j’ai eu un problème mécanique qui m’a coûté la victoire. À la Vel’Autrans pareil…ça aurait pu faire quatre victoires en trois semaines“, déclare-t-il au micro de DirectVelo.

Ce dimancheLe Belge était au troisième échelon de la course à l’entame de la dernière longue ascension de Megevette. “J’ai fait le jump sur la dernière partie de la bosse et j’ai réussi à rentrer dans la descente“. Il retrouve alors ses coéquipiers Nicolas Prodhomme et Thomas Joly. Mais il reste encore devant quatre coureurs : Pierre Gouault (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme), Clément Braz Afonso (CC Etupes), Anthony Jullien (Chambéry CF) et Paul Sauvage (Charvieu-Chavagneux IC).

« J’AI EU LE LUXE DE LANCER TRÈS TARD »

Le coureur de 27 ans s’est alors mis à la planche pour ses deux coéquipiers. “J’ai tout donné pour rentrer sur les quatre devant. Je n’ai pas réfléchi, je me suis mis en tête tout de suite. Je me suis dit que c’est pour Nico et Thomas“. La jonction s'opère à un peu moins de 20 kilomètres de l’arrivée. Dans l’ultime côte avant l’arrivée, il s’accroche. “Je ne pensais pas basculer avec les premiers. Au final, j’ai réussi à rester“. À 1,5 kilomètre de l’arrivée, Emile Brenans (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) attaque. “Chambéry avait encore Charrin pour emmener le sprint pour Jullien“. Son coéquipier Thomas Joly prend le relais. “J’étais dans sa roue et Nico était derrière moi. À la base, je devais lancer le sprint pour lui. Mais Thomas a tenu tellement longtemps qu’au final, j’ai eu le luxe de lancer très tard. J’ai lancé à 300 mètres et ça l’a fait“.

Le vainqueur du Tour de Côte d’Or 2019 tentera de glaner un nouveau succès à la fin du mois sur une autre épreuve organisée par le SCO Dijon, Châtillon-Dijon. “C’est une des courses où je peux m’exprimer. J’aimerais bien faire un résultat là. Mais ça peut finir aussi au sprint et il y aura aussi les cartes de Lucas Avadanian et Kévin Boyer“. Il lorgne ensuite sur la prochaine manche de la Coupe de France N1, Arbent-Bourg-Arbent le 11 octobre. “Mais j’espère qu’il n’y aura pas le même temps qu’à Montbéliard“, sourit-il.