Fabian Holbach se plaît à Grenoble

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

La semaine dernière, Fabian Holbach est passé proche de la victoire sur les 4 Jours des As-en-Provence. Le sociétaire de Grenoble Métrople Cyclisme 38 s’était échappé dans les deux derniers kilomètres lors de la deuxième étape. “J’ai été repris à 100 mètres de la ligne. Je me doutais que ça allait être juste avec les équipes organisées dans le peloton“, avoue à DirectVelo celui qui a finalement terminé 10e ce jour-là. Lors de la dernière étape, il a terminé 5e et s’est classé 14e du classement général (voir classements). Ce dimanche, il va disputer le Grand Prix du Faucigny où il avait terminé 2e l’an passé. “Il y avait un long faux plat et un petit raidard à faire quatre fois. Mais on m’a annoncé que le circuit a changé cette année. Je vais essayer de rester devant, je l’espère en tout cas“.

L'Allemand est revenu cette saison à Grenoble Métropole Cyclisme 38. Il était déjà présent au club en 2016. “J’ai passé une année Érasmus ici. Ensuite, j’ai dû finir mon école d’ingénieur en Allemagne. Puis, j’ai cherché du boulot à Grenoble car la région me plaît bien“, explique celui qui travaille depuis un an pour un fabricant de matériel électronique. Il profite de la région grenobloise pour s’adonner à sa passion du ski de fond. “Je ne roule pas trop l’hiver, il fait froid. J’aime vraiment le ski de fond, c’est assez efficace. Je suis au club de Chamrousse“.

« EN ALLEMAGNE, C’EST DIFFÉRENT »


Le coureur de 27 ans a commencé le vélo à l’âge de 7 ans. “J'ai débuté les compétitions à 10 ans“. Son père faisait également du vélo chez les amateurs, puis il s’est mis au triathlon. “Il ne prenait pas bien les virages, il était souvent lâché. J’avais envie de faire du vélo avec lui. J’ai commencé à faire un peu de triathlon, mais je n’arrivais pas bien à nager. J’aimais mieux l’ambiance vélo“. Avec l’équipe Junior de la région Rhénanie-Palatinat, il a eu l’occasion de côtoyer les futurs professionnels Pascal Ackermann et Max Walscheid. “J’étais plutôt équipier. Ils étaient déjà sprinteurs même si la spécialisation n’est pas encore très prononcée en Juniors. Quand je rentre du côté de Francfort, je roule de temps en temps avec Max. Sinon, j’ai croisé Pascal sur le dernier Critérium du Dauphiné“.

En Allemagne, Fabian Holbach a passé la quasi-totalité de ses années Élites au RV Sossenheim, le club organisateur de la classique professionnelle Eschborn-Franfcort. Il a juste passé une année en 2018 du côté de Fribourg au Team-Gesundhsop24.de où il a d’ailleurs gagné sa seule course en France, le Grand Prix de Soultz-sous-Forêts. “J’aime quand c’est vallonné et qu’il y a des bordures. Quand ça monte beaucoup, c’est trop dur pour moi“. En France, il apprécie le fait que les circuits soient grands avec des beaux paysages et qu’il y ait des courses en ligne avec une arrivée à un autre endroit que le départ. “En Allemagne, c’est différent. La plupart des courses sont des critériums en ville ou des circuits qui ne dépassent pas les 10 kilomètres. Ils ont plus de mal à fermer les routes“.

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