L’attente a été longue mais Valentin Paret-Peintre est rentré dans une période particulièrement intéressante. Depuis lundi et jusqu’à ce vendredi midi, il se trouve en Haute-Maurienne pour un stage avec l'Équipe de France Espoirs (lire ici). “Je ne m’attendais pas à revenir aussi vite en Équipe de France, surtout qu’il n’y a pas eu de grosses courses cette année. Ça a sans doute été difficile pour Pierre-Yves Chatelon de faire une sélection vu le peu de résultats qu’il y a. C’est une marque de confiance. J'espère prouver que j’ai ma place. Je suis vraiment content d’être ici et de retrouver le maillot de l'Équipe de France”, savoure le Haut-Savoyard qui a porté la tenue tricolore lors de ses années Juniors.

Le coureur du Chambéry CF pense avoir passé un cap ces dernières semaines grâce au travail effectué avec son club. “On a fait beaucoup de volume”. Si un front a préparé le Championnat de France sur les épreuves Élites de l’ouest de la France, l’autre a surtout enchaîné des épreuves régionales. “Nous avons fait beaucoup de critos. Ça ne me convenait pas trop mais c’était comme ça, il fallait prendre son mal en patience, relativise le coureur de 19 ans, classé 6e du Grand Prix Cycliste Vel'Autrans et 10e du Critérium d’Eckwersheim. Un beau programme commence”.

LA RONDE DE L’ISARD DANS LE VISEUR

Dans la foulée du stage, il participera ce dimanche au Grand Prix du Faucigny (Haute-Savoie), une épreuve régionale où un beau plateau est attendu. “C’est chez moi. J’aurai à coeur de briller, indique le coureur originaire d’Annemasse. Le Faucigny va me permettre de refaire de l’intensité en course. Il n’y aura pas vraiment un objectif de résultat même si j’aurai envie d’aller en chercher un”.

Viendra ensuite le gros rendez-vous, la Ronde de l’Isard (2.2U) qui aura lieu du 17 au 20 septembre prochains. “D’ici-là, il faudra bien encaisser le stage, et récupérer au maximum”. Pendant quatre jours, le lauréat de la Classique des Alpes 2019 trouvera un terrain à sa convenance. Avec quels objectifs ? Découvrir et se jauger par rapport à la concurrence. “J’ai du mal à savoir où je me situe, dit-il. J’espère réussir à me débrouiller. Ce n’est que ma première année en Espoirs, ça sera pour découvrir. On aura la chance d’avoir deux fois la Ronde de l’Isard en huit mois. Si je me loupe sur celle-là, j’aurai une autre chance rapidement”.