Noémie Abgrall : « L'une des plus dures au Monde »

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Sur les dernières étapes du Tour de l'Ardèche, l'équipe Charente-Maritime WC n'était plus représentée que par deux jeunes femmes : la stagiaire bretonne Maëva Squiban, 18 ans - qui s'est d'ailleurs engagée avec l'équipe pour 2021, et Noémie Abgrall, 20 ans. Cette dernière a vécu une très belle expérience sur les routes ardéchoises et se dit heureuse d'avoir pu boucler l'épreuve après sept journées intenses et riches en enseignements. "C'était ma plus grande course par étapes. Le maximum, jusqu'à présent, c'était le Tour de Bretagne sur cinq jours. Là, c'était sur sept jours et en plus, à un très haut-niveau, avec de grosses équipes", résumait-elle auprès de DirectVelo à deux étapes du terme de la course.

La Finistérienne n'est pas prête d'oublier cette belle expérience. "Je pense que cette course est l'une des plus dures du Monde, avec un très gros dénivelé. Les 3600 ou 3700 mètres de dénivelé, même à l'entraînement, il faut aller les chercher... Et là, on les a sur cette course. C'est vraiment bien pour l'expérience. Enchaîner des étapes, dont certaines à 130 bornes, ça permet de prendre de la caisse". Noémie Abgrall fait d'ailleurs le comparatif avec le Tour d'Italie féminin, qui a débuté ce vendredi. "On n'en est pas loin. Pas en terme de niveau car il n'y a pas toutes les meilleures mondiales non plus en Ardèche, mais en ce qui concerne le parcours, c'est tout comme. Il y a quand même de quoi se comparer avec des filles comme Mavi Garcia, qui fait sûrement partie du Top 5 mondial. C'est l'occasion de voir qu'il y a encore une belle marge de progression pour espérer jouer les premiers rôles".

Durant la fin de ce Tour de l'Ardèche, Noémie Abgrall n'avait donc plus qu'une coéquipière à ses côtés, Maëva Squiban, elle aussi ravie de cette expérience (lire ici). "Finir la course à deux, c'est spécial, mais il n'y avait pas le choix (sourire). On ne venait pas avec une grosse équipe. La plus ancienne avait 22 ans (rires). On était là pour apprendre. Les leaders habituelles de l'équipe étaient blessées ou en méforme... Dans ces conditions, il y avait quand même la petite pression de finir", admet celle qui se savait en forme après sa performance à Plouay quelques jours plus tôt. Actuellement en service civique avec l'équipe UCI charentaise, la jeune adulte a également passé ses concours de gendarmerie et s'interroge toujours sur son avenir. "Je ne sais pas encore ce que je vais faire l'année prochaine". En attendant, elle va prochainement disputer une autre épreuve UCI, le Grand Prix d'Isbergues.

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