Biniam Girmay Hailu : « Ça me donne beaucoup de motivation »

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Un coureur échappé pendant plus de 100 kilomètres, rejoint par ses poursuivants et qui arrache une place sur le podium... Non, Marc Hirschi n'est pas le seul à avoir réussi un joli numéro ce dimanche. Au Tour du Doubs, Biniam Girmay Hailu a encore une fois étalé son talent et décroche son dixième podium de la saison (voir classement). “C’est incroyable, c’est très bien. Ça me donne beaucoup de motivation pour les prochaines courses. Je suis très content. J’espère continuer comme ça“, déclare au micro de DirectVelo celui qui vient de se classer 3e d'étape de la Semaine Coppi et Bartali.

Au bout d’une soixantaine de kilomètres, l’Érythréen de Nippo Delko One Provence s’extrait du peloton avec Johan Le Bon (B&B Hotels-Vital Concept). “Je ne voulais pas y aller, mais il est parti et je l’ai juste suivi“. Le peloton les laisse prendre jusqu’à 6’10“ d’avance à mi-course. Puis, à 75 kilomètres de l’arrivée, quatre coureurs reviennent de l’arrière : Fabian Lienhard (Groupama-FDJ), Julien Jamot (France), Matthias Reutimann (Swiss Racing Academy) et Mauro Schmid (Leopard Pro Cycling). Les six fuyards sont ensuite repris à 20 kilomètres du terme.

« PARIS-ROUBAIX, MA CLASSIQUE PRÉFÉRÉE »

Mais le coureur de 20 ans a encore de l’énergie à revendre. “Je me sentais vraiment bien“. Dans l’ascension finale, le Larmont, Loïc Vliegen (Circus-Wanty Gobert) attaque à 500 mètres du sommet. “Il y avait trois-quatre coureurs d’Arkéa-Samsic, je pensais juste les suivre et qu’ils allaient mener la chasse. Mais ça n’a pas été le cas“. Biniam Girmay Hailu a alors décidé de produire son effort. Il est rattrapé par Aurélien Paret-Peintre (AG2R La Mondiale) et Romain Hardy (Arkéa-Samsic). “Dans la descente, ils ont bien travaillé. Mais après, sur le plat, personne n’est allé à fond alors qu’on était proche du premier coureur“.

Le triple vainqueur d’étape sur la Tropicale Amissa Bongo remporte donc le sprint de ce petit groupe de trois. Il se contente de cette 2e place. “Ce n’est pas un problème pour moi. C’est une bonne course“. Il va de mieux en mieux après une chute au Circuit de Getxo en Espagne début août. “J’avais une douleur au genou, mais maintenant, je ne ressens presque plus rien“. Désormais, le 2e du Trophée Laigueglia va disputer des classiques italiennes. Puis, il se rendra sur Paris-Camembert. À la fin de la saison, l'ancien pensionnaire du Centre Mondial du Cyclisme espère découvrir Paris-Roubaix. “C’est ma classique préférée“, glisse-t-il.

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