Pauline Allin : « J’espère l’aider au maximum »

Crédit photo Patrice Fouques

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Pauline Allin est dans le coup. Ce jeudi, elle est arrivée au sein du groupe de seize filles qui s’est joué la victoire à l’occasion de la première étape du Tour Féminin de l’Ardèche (voir classement). “Tout s’est joué dans le seul GPM du jour dont le sommet était situé à 25 kilomètres”, rapporte-t-elle à DirectVelo. A l’avant, elle a pu épauler Sandra Lévénez, la meilleure carte du Team Arkéa sur l’épreuve par étapes internationale. “C’était l’essentiel pour nous qu’elle soit devant”.

Plus que sa performance personnelle, Pauline Allin souhaite ressortir le collectif de la nouvelle équipe UCI française. “Le vélo féminin se professionnalise, et ça devient de plus en plus collectif. On ne peut pas espérer grand chose sans collectif”, dit-elle. Alors quelles ambitions pour Sandra Lévénez ? “Nous n’avons pas discuté d’un objectif précis mais pourquoi ne pas être loin de la gagne. Elle vient de faire 21e de La Course by le Tour”. Et pour la Charentaise ? “J’espère l’aider au maximum”.

« ÇA MONTE POUR TOUT LE MONDE »

Pauline Allin est en forme. Elle a marqué le Championnat de France de Grand-Champ où elle a pris la 8e place. Là aussi, elle refuse de se mettre en avant. “Collectivement, nous avons fait une super course. On a vu que nous, sourit-elle. C’était compliqué de battre Audrey (Cordon-Ragot) ce jour-là et de faire mieux que la 2e place de Gladys (Verhulst), même si tout est possible”. Samedi dernier, elle a en revanche souffert du côté de Nice sur La Course by le Tour. “La première bosse s’est montée rapidement, confie la cycliste de 25 ans. J’ai été lâchée au pied. Ça allait mieux sur le haut mais c’était trop tard. Le niveau était énorme. Il y a un bon petit niveau en Ardèche mais ça n’a rien à voir”.

Ce vendredi, une étape compliquée attend les concurrentes du Tour Féminin de l’Ardèche (voir le profil). “La première étape n’était pas très dure par rapport à ce qui nous attend demain (vendredi). Ça sera très long avec 3000 mètres de dénivelé en 140 kilomètres”. Pas forcément pour déplaire à celle qui estime s’être améliorée en montagne. “J’ai obtenu mes meilleurs résultats quand ça monte même si je ne suis pas une pure grimpeuse. C’est une course difficile mais ça monte pour tout le monde”. Mais elle se veut prudente alors qu’il reste encore six étapes. “J’étais bien aujourd’hui (jeudi), on verra au fil des sept jours…”, conclut-elle.

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