Flanders Classics encore plus strict qu'ASO ?

Crédit photo Arnaud Guillaume - DirectVelo

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Le week-end dernier, Flanders Classics organisait deux courses, la Course aux Raisins et la Brussels Cycling Classic. Point commun des deux épreuves, une nouvelle ligne d'arrivée. "Cela fait partie du protocole spécial mis en place contre le coronavirus. Nous avons fait en sorte de trouver des belles arrivées difficiles d'accès au public. Ce qui est une démarche opposée à celle que nous faisons d'habitude", explique le directeur de la course Scott Sunderland. Selon lui, le protocole mis en place est encore plus strict que celui d'ASO. "En Belgique, nous devons circuler avec des masques depuis des semaines. Il y a beaucoup de points à respecter. En France, il y a quand même du public aux arrivées. Ici, il ne peut y avoir personne dans la zone d'arrivée à part les gens accrédités."

UNE CONCENTRATION DE TOUS LES INSTANTS

Scott Sunderland estime que les classiques du mois d'octobre pourront avoir lieu dans ces conditions. "On devra peut-être encore plus serrer la vis car il y aura plus de gens présents. Mais je ne vois pas trop ce qu'on peut faire de plus. Maintenant, il faut espérer que la situation sanitaire s'améliore. Pour le même prix, le gouvernement décidera deux jours avant d'annuler la course et on aura rien à dire." Ou dans le sens inverse. "Les spectateurs pourront revenir en partie dans les stades de foot en Belgique. Pourquoi pas sur les courses cyclistes ?", remarque Bob Peuteman le coordinateur des commissaires. Si l'absence de spectateurs a bien été respectée, il y en a toujours certains qui essaient de se frayer un chemin. "C'est pourquoi il faut un dispositif humain plus important que d'habitude et surtout une concentration de tous les instants", souligne Bob Peuteman.

Seul bémol pour ce week-end, l'absence de cérémonie protocolaire lors de la Brussels Cycling Classic. En effet, le 2e et le 3e de la course, l'Italien Davide Ballerini et le Français Nacer Bouhanni sont tous les deux tombés après avoir passé la ligne. Le Français Nacer Bouhanni, groggy, a directement été pris en charge par les médecins sur place tandis que l'Italien n'avait plus le coeur de revenir sous la pluie battante. "Nous voulions d'abord donner la priorité à la santé des coureurs. Quand cette forte averse a éclaté, nous avons jugé bon de ne pas accueillir les trois premiers au podium", rapporte Didier Laporte, le directeur adjoint de course.

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