Damien Ridel : « Le travail paie »

Crédit photo Michael Gilson - DirectVelo

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Damien Ridel tient son premier podium de la saison. Le sprinteur du Team U Nantes Atlantique a pris la 2e place ce dimanche du Grand Prix de Plérin. Dans les Côtes d’Armor, il est tombé sur un Clément Orceau trop rapide pour décrocher son premier bouquet de la saison. “J'ai fait un bon sprint. Je suis bien remonté mais Clément était un cran au dessus, reconnaît le coureur de 21 ans. C'est dommage parce que j'aurais bien aimé le battre pour la confiance”.

Si l’épreuve toutes catégories s’est achevée au sprint, elle a été “bien mouvementée”. Au point que Damien Ridel préfère dans un premier temps prendre les coups. “L'équipe était là aussi, on était bien homogène”. Mais à mi-course, il a commencé à imaginer une arrivée massive. “J'ai tout misé sur mes qualités au sprint. Je me suis donc économisé à bloc parce qu'au début de la course, j'ai fait beaucoup d'efforts. Je l'ai un peu ressenti dans les derniers mètres du sprint”.

« MENTALEMENT, J’AI TOUJOURS ÉTÉ LÀ »

Pas de quoi avoir des regrets. A Plérin, il s’est surtout rassuré. “Ma reprise a été un peu compliquée, je manquais d'intensité”, dit celui qui a enchaîné Champ Saint-Père, Vallet et Availles-Limouzine. Il est depuis parti en stage à la montagne, du côté d’Annecy (Haute-Savoie), pour retrouver la condition. “Malheureusement; je n'avais pas été pris sur les sélections de l’équipe par manque de niveau. A Plérin, j’ai pu voir que le travail paie après ce stage. Il y avait un beau plateau. Je me rassure sur mon sprint. Je suis content parce que je retrouve les sensations d'Espoirs 1". Cette année-là, en 2018, il avait terminé en Elite 3e d’une étape au Tour de Loire-Atlantique puis 2e du Tour de Rhuys alors qu’il était licencié à l’US Saint-Herblain.

Même s’il aurait espéré de meilleures jambes à la reprise, il confie avoir plutôt bien vécu cette longue période sans course. “Mentalement, j'ai toujours été là. Je ne me suis jamais dit que j'allais arrêter le vélo. J'étais encore plus motivé pour bien faire parce que je sais que la saison est courte. Malheureusement, j'ai manqué un peu d'intensité. J'aurais dû en faire plus pendant les trois mois et ça m'a manqué durant les premières courses”. Il tentera de prouver à Jard-Les Herbiers puis à Paris-Vierzon qu’il est totalement relancé.

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