Championnat de France - Elites : Les réactions

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Arnaud Démare (Groupama-FDJ) a remporté, ce dimanche, à Grand-Champ (Morbihan), le Championnat de France Elites Pro. Le podium est complété par Bryan Coquard (B&B Hôtels-Vital Concept) et Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step). Retrouvez les réactions recueillies par DirectVelo.


Portrait de Valentin MADOUAS

8e à 5''

« Je suis content, ça s’est plutôt bien passé. On a fait une très belle course. C’était très compliqué de tenir la barre toute la journée. On s’était préparé mentalement. On a réussi à se tenir au briefing de départ, c’est le principal. Je n’ai jamais douté, je connaissais encore les cartes qui nous restaient. Au dernier tour, on était encore six ou sept à ne pas avoir mis un coup de pédale devant. On s’était parlé entre nous, on voyait qu’on avait encore de la marge. Je savais qu’on était encore la large avec les coureurs qui restaient et que ça allait pouvoir le faire.

Je vais partir mercredi pour le Tour de France. Désormais, ce n’est plus que de la récupération. On va bien se reposer et profiter de la famille car on ne va pas la voir pendant un mois. Ca va passer très vite, il va falloir maintenant être en forme pour quelques semaines. Je n’ai pas d’attentes particulières, en tout cas pas personnellement. On verra jour après jour comment se trouve Thibaut Pinot et comment on est physiquement. Je pense être très en forme actuellement. Aujourd’hui, j’ai eu mes meilleures sensations de l’année. Ça va venir jour après jour, je pense que ça va le faire ».

Portrait de Cyril BARTHE

11e à 5”

« C’était un Championnat avec un circuit assez usant avec quand même 3000 mètres de dénivelé. Sur la fin, ça fait mal aux pattes. L’objectif était de soutenir Bryan Coquard pour qu’il soit dans les meilleures dispositions. Bryan fait 2e, ce qui est super pour l’équipe. C’est sûr qu’on aurait aimé le titre mais il y avait un grand Arnaud Démare. On peut être fier de notre leader.

En ce qui me concerne, je devais attendre le sprint avec Bryan. Si jamais, il avait besoin d’un coup de main, je l’aurais fait avec plaisir. Sur le final, j’ai essayé de le placer avec Kévin Réza et toute l’équipe. Ca s’est joué à la pédale dans la dernière bosse. Ils partent à trois. J’étais dans le groupe derrière. Il ne me restait plus qu’à sprinter mais j’étais dans le dur dans le final. J’ai eu un peu la toxine jusqu’aux oreilles sur ce sprint en faux-plat descendant. Je n’ai pas réussi à faire mieux.

Avec la vitesse, les bosses se passaient assez rapidement. Je pense que ce qui a surtout joué, c’était la longueur avec 240 kilomètres. Ca fait mal aux jambes sur la fin. Je pense que c’est ça qui a rendu la course difficile et qui a permis aux trois de s’échapper en costauds. Avec l’équipe, on a essayé de travailler au maximum. Personnellement, j’ai essayé de faire les choses du mieux possible, je ne pense pas pouvoir me reprocher quelque chose sur l’entraînement ou autre. j’essaye de travailler le mieux possible et être à la hauteur sur les événements. Aujourd’hui, les sensations étaient bonnes, c’est encourageant pour la suite ».

Portrait de Guillaume MARTIN

14e à 8”

« Le bilan sur un Championnat est toujours négatif à partir du moment où on ne gagne pas. Malgré tout, je ne pense pas qu’on ait grand-chose à se reprocher. On a été présent dans toutes les échappées importantes. Pour ma part, j’ai une nouvelle fois été présent dans le final comme tous les ans sur le Championnat. Je peux déplorer le parcours qui n’est pas forcément adapté pour un coureur comme moi. Je rêve d’avoir au moins une fois un Championnat vraiment dur. J’avais vu le parcours au premier tour. J’ai retourné un peu les choses dans tous les sens. Je me suis demandé comment faire pour gagner. Il n’y avait pas vraiment 50 solutions. Peut-être que j’aurais dû attendre la dernière bosse. Dans tous les cas, je serai arrivé avec les trois premiers et je me serai fait battre au sprint. Je n’ai pas de regrets.

L’an dernier, je ne trouvais pas le parcours très dur. Il l’était encore moins cette année. Ce n’est pas le genre de parcours qui m’enthousiasme. Il fallait jouer serré car on n’était que 11 au départ. On a été présent tout le temps. On a fait une belle course, il a manqué quelque chose à Christophe Laporte pour suivre les trois premiers. Je venais sans trop d’ambitions. A partir du moment où je mettais le dossard, j’essayais de faire la course au mieux. L’objectif principal reste évidemment le Tour de France ».

Portrait de Romain CARDIS

17e à 16”

« La Groupama-FDJ a tout le temps contrôlé. C’était compliqué de ressortir avec le gros groupe. La Groupama-FDJ a très bien joué le coup. Ca a accéléré dans la dernière montée. J’étais un poil trop loin quand ça a cassé. Je me retrouve dans le groupe juste derrière avec Nacer Bouhanni. Après, je pense que les plus forts étaient devant, je n’ai pas de regrets. Au début, j’avais la patte très dure avec le Tour du Limousin qu’on a terminé vendredi. Au fur et à mesure, c’est allé de mieux mieux. Je me suis focalisé sur le sprint. Il m’en a manqué un petit peu, mais c’était déjà mieux que pendant la semaine. Je n’ai repris que mardi la compétition. C’est surtout au Limousin que c’était dur. Ici, je manquais un peu de fraîcheur au départ mais au final, vu que ça a fait un long tempo derrière, ça m’a moins gêné».

Portrait de Tony HUREL

18e à 16”

« Je sors du Tour du Limousin où j’avais réalisé une grosse échappée le vendredi. J’avais un peu de fatigue au départ. Lors des trois premiers tours, je me suis accroché, j’avais très mal aux jambes. Après, je savais que ça irait bien dans le final. Ma tactique était vraiment d’attendre le final et d’essayer d’aller chercher une placette. Honnêtement, je pensais que ça allait arriver à 50 gars au sprint. Je n’imaginais pas que ça allait faire autant de dégâts dans le final. Le circuit était vraiment usant, plus que je ne le pensais. Sur la course, je n’ai pas de regrets, ça s’est fait à la patte. J’étais dans la roue de Bouhanni dans les 15 premiers à quatre bornes. Malheureusement, il s’est écarté, il a coincé. Je n’ai pas pu faire le jump pour arriver dans le contre. Le seul petit regret est de ne pas être arrivé pour la 4e place. Il m’a manqué un rien.

Le vent s’est vraiment levé en fin de journée. Dans la bosse finale, c’est ce qui a fait la grosse différence. Il y a eu un gros coup d’accélérateur avec Sénéchal et Alaphilippe. C’est ce qui a fait exploser le groupe et la grosse cassure. Sans le vent de côté, je pense que ça aurait changé la donne. Il y aurait eu 30-40 gars au sprint ».

Portrait de Kévin REZA

22e à 16”

« Mon rôle était d’épauler au plus loin Bryan Coquard et de lui faire économiser de l’énergie pour le final. Je devais le protéger toute la journée, le rassurer et voir un peu comment il se sentait. S’il avait des problèmes mécaniques, je devais le seconder rapidement. On peut voir que ça a bien marché, que l’équipe a répondu présent pour lui. On était vraiment solides toute la journée. Il a pu faire le meilleur sprint qu’il pouvait mais il est tombé sur plus fort que lui.

On devait être représenté en surnombre à l’avant et laisser faire le tempo à la Groupama-FDJ. Même si on avait des coéquipiers devant, on devait durcir la course à deux-trois tours de l’arrivée pour leur mener la vie dure et éliminer pas mal d’équipiers de leur côté. Chose qu’on a réussi à faire avec l’aide d’autres équipes. Après, on a vu qu’ils étaient vraiment solides. On les a un peu destabilisés, mais pas assommés comme il fallait. On est tombé sur plus fort que nous. On n’a pas à rougir de notre journée, on peut être fier.

Physiquement, ça va de mieux en mieux. J’ai eu un peu de mal à mettre en route sur ma première course à la Route d’Occitanie. Sur le Tour de Wallonie, ça allait bien. Aujourd’hui, j’ai passé une bonne journée. La semaine prochaine, je m’en vais pour le Tour de France. Il me reste quelques jours pour bien récupérer avant. J’espère monter encore en pression sur les semaines à venir et pourquoi pas finir à 100 % de ma forme sur la troisième semaine ».

Portrait de Romain COMBAUD

28e à 58”

« Je n’ai pas de regrets mais je suis déçu de voir certains qui étaient trois de la même équipe dans l’échappée et qui roulent en dedans. Je ne veux pas dire que l'objectif c'était de battre la FDJ mais ils étaient piégés, ils étaient à plus de 30", le plus gros du boulot était fait. C'est pour ça que j'ai relancé à un tour et demi parce qu'on commençait un peu à s'endormir.

Je n'ai pas de regrets, j'ai fait le championnat que je voulais faire. Si je reste dans les roues, je fais peut-être 10e mais il n'y a que le maillot qui compte à la fin. La forme est bonne avant les 250 bornes de Plouay mardi. Il va falloir récupérer.Il y a encore de belles échéances pour essayer de rester sur cette forme et réussir une belle fin de saison ».

Portrait de Emmanuel MORIN

35e à 1’17”

« A un moment donné quand je suis sorti avec Guillaume Martin et Victor Lafay sur le gros groupe, c’était le coup de trop. Je n’étais pas bien haut de la bosse. Je suis resté à 10-15 secondes pendant quelques kilomètres. Après, je me suis relevé. J’ai vu que je ne rentrerai pas. L’issue aurait été la même pour moi. J’avais beaucoup donné depuis le début de la course. Je me suis rassuré sur mon état de forme car je suis tombé au Tour du Limousin sur la première étape. Avec une longue période sans courses, ce n’est jamais évident de savoir où on en est. Je suis vraiment rassuré, je suis très content de mon état de forme. Je n’ai jamais vraiment attaqué, j’ai juste suivi les coups importants et les coureurs dangereux. Notre but n’était pas de provoquer mais de suivre. C’est ce que j’ai fait tout le long de la course. J’ai essayé de le faire le plus possible pour éviter aux gars de le faire et qu’ils puissent entourer Christophe (Laporte) le plus longtemps possible jusqu’au sprint. J’étais déjà échappé la saison passée. Ca confirme mon état de forme du moment et mon bon début de saison. L’an passé à la Haye-Fouassière, je m’étais écarté après 200 kilomètres devant en échappée. Là, j’ai réussi à montrer que j’étais encore là après 230 kilomètres de course et 140 kilomètres devant. Je pense que c’est positif.

J’ai mon entourage qui était là. J’avais à coeur de vraiment bien faire. Même si je ne gagne pas, je pense que j’ai fait une très belle course. Ils ne doivent pas regretter d’être venus. Je les remercie d’être là. Il faut être bien entouré quand on est coureur cycliste car ce n’est pas facile tous les jours.

L’objectif va être clairement de gagner une course d’ici la fin de saison. Je pense que j’ai montré à l’équipe que j’en étais capable aujourd’hui. On verra comment ça va évoluer au fil de la saison. Je n’ai pas de regrets, c’était une belle journée ».

Portrait de Clément RUSSO

51e à 1’17”

« Ce n’était pas forcément le plan de base que je sois offensif. Je devais être un peu plus dans le final pour aider Nacer Bouhanni pour le sprint. Il y a eu l’opportunité. C’était un moment où il y avait une échappée et où on avait personne de l’équipe. Je me suis retrouvé devant. J’ai dû faire l’effort car il faut être représenté dans ce type d’échappée. J’ai levé le cul. On était deux au final. Après, l’échappée pouvait pourquoi pas aller loin et se faire rattraper par un petit groupe… On y croit toujours un peu. J’ai quand même un peu essayé de garder des forces. Je savais que ça pouvait rentrer derrière, soit un petit groupe, soit tout le peloton. Mais c’est toujours des cartouches de laissées. Dans le dernier tour dans la dernière bosse avec le tempo énorme de Florian Sénéchal et Julian Alaphilippe, ça a été vraiment dur.

Les costauds étaient devant, ça n’a pas souri pour nous, c’est dommage. On aura tout fait pour. C’est difficile de faire à chaque fois comme l’an dernier. C’était un circuit assez dur avec des petites routes. Ce n’était jamais trop plat, avec des relances. Tout le monde voulait être placé. Il y avait aussi la distance de 240 kilomètres. On avait vu en amateurs ce que ça avait donné. Des fois, ça donne un peu une idée, il y a eu un sprint, même si ça ne se vérifie pas toujours. Arnaud Démare avait montré ces derniers temps qu’il était très fort. C’était l’homme à battre. Ce n’était pas impossible, on était venu pour gagner. On retentera notre chance pour l’année prochaine. J’espère être au départ du Tour de France à Nice. Physiquement, j’étais bien même si au départ de la course, je n’étais pas au mieux. Je n’avais peut-être pas encore bien récupéré du Dauphiné. Ça s’est débloqué à partir de la mi-course. Ça fait du bien une bonne course comme ça aujourd’hui ».

Portrait de Julien ANTOMARCHI

54e à 1’17”

« J’ai été présent. Je savais que ça allait encore être compliqué. Il fallait tenter. Il n’y avait pas beaucoup d’options. Comme je dis tous les ans, c’est compliqué quand le parcours n’est pas super dur et qu’une équipe comme Groupama-FDJ mise tout sur un homme. Ce qui est normal vu ce qu’il avait prouvé juste avant, on savait qu’il marchait très fort. Il y avait de grandes chances qu’il soit champion. On a tenté d’animer la course à mi-parcours pour relancer avec Thibault Ferasse et Jordan Levasseur. On a fait notre course. J’ai tenté à un peu plus de deux tours. On s’est un peu regardé dans le final. C’est dommage mais je n’ai pas de regrets, c’est comme ça.

Il n’y avait pas grand-chose à faire même si ce n’est pas arrivé au sprint. il aurait peut-être fallu un parcours un peu plus sélectif. En plus, le vent a rendu les choses un peu plus compliquées. Avec 16 coureurs de Groupama-FDJ au départ, ça fait l’équivalent de deux équipes. Toutes les grosses équipes sont nombreuses. Je pense que B&B Hotels-Vital Concept misait beaucoup sur Bryan Coquard. Ils ont tenté aussi, il y avait Pierre Rolland dans l’échappée dans le final. Ce n’était pas leur seule carte mais c’était leur carte maîtresse. Il était en forme depuis la reprise. Ils étaient chez eux aussi, comme Arkéa. On a fait notre course, il n’y a pas de regrets.

Concernant le peu de jours de courses avant, c’était un peu compliqué. De plus, le chrono était vendredi. Il m’a peut-être manqué un peu de récupération. Un chrono d’une heure laisse des traces quand même. Je voulais le faire vu mes résultats ces dernières années. J’ai encore fini dans le Top 10. C’est une exercice qui me plaît. Après, ça joue un peu ainsi que le manque de distance. On ne fait pas souvent 240 kilomètres. On essaye de compenser un peu sur les courses par étapes. C’était un peu juste. Le calendrier était comme il est cette année, on a fait au mieux ».

Portrait de Florian SÉNÉCHAL

60e à 2’50”

« C’était prévu que je sois remuant dans le final. J’ai utilisé ma carte quand j’ai attaqué la première fois. J’ai fait le jump sur le groupe de tête. Une fois rentré sur eux, ça ne s’entendait plus, je ne sais pas pourquoi. Le peloton est vite revenu. Avec Julian, c’était prévu qu’on fasse un coup de force au pied de la bosse. On a bien réussi, on a fait péter le peloton. Julian a su attaquer et faire la différence dans la bosse. Arnaud était fort, il a su rentrer et gagne le sprint. Avec deux coureurs, on a su faire exploser le peloton, quand on voit qu’il y a des équipes de plus de 15 coureurs à côté….On n’a rien à regretter. La condition est là.

Aujourd’hui, je pense qu’il aurait fallu un peu de chance pour gagner. Arnaud était fort et avait une super équipe. Même si je m’étais retrouvé dans le final à la place de Julian, j’aurais peut-être terminé 2e car Arnaud est vraiment au-dessus du lot au sprint. On a fait ce qu’il fallait, on a attendu le dernier tour. On a laissé les équipes rouler. On a bien fait, on a fait trois grosses attaques. Ca n’a pas marché. Quand je me suis écarté, les gens me disaient qu’il allait gagner, qu’il était seul en tête avec 15 secondes. J’y croyais. Mais dans la dernière ligne droite, j’ai vu que les coéquipiers d’Arnaud Démare étaient contents, j’ai dit “zut” ».

Portrait de Quentin JAUREGUI

78e à 4’25”

« Je ne pensais pas trop à la victoire. Je pensais déjà à essayer de faire tourner le groupe avant toute chose. Après, j’ai fait mon maximum pour essayer d’arriver détaché. Ça ne s’entendait pas super bien dans le groupe. On était beaucoup. Ça tournait mal. Derrière, je ne sais pas qui à rouler, mais c’est rentré. J’ai dit direct après deux tours que ça n’arriverait pas au sprint aujourd’hui. C’était trop dur.

On a commencé à user les gars de la FDJ assez loin de l’arrivée. On nous prenait pour des fous. On a réussi à éliminer tous les équipiers. Clément fait 4e, mais c’est Arnaud qui gagne quand même. En ce moment, il est au-dessus du gratin mondial. On a fait ce qu’on a pu. J’arrive loin. Je me suis fait lâcher dans la dernière bosse. Je suis content, j’ai donné mon maximum aujourd’hui, la condition est bonne. »

Portrait de Jordan LEVASSEUR

87e à 9’

« Ça s’est fait au feeling. Au briefing, j’étais plus prévu sur le sprint avec Jérémy Leveau. Pour une fois, j’y suis allé au flair. J’étais relativement bien jusqu’à 60 bornes de l’arrivée, donc j’y suis allé. Ça s’est plutôt bien passé. Après, il y a eu l’arrivée de Julien Antomarchi. Je n’avais pas trop de références avant le France. Forcément, je me suis sacrifié pour lui. J’ai mis ce que j’avais à mettre jusqu’au bout pour lui.

On a tenté. Je ne me voyais pas comme ça aujourd’hui. Est-ce qu’il fallait attendre plus ? Je ne pourrai pas savoir. J’ai choisi une autre option qui n’était pas forcément la mauvaise. Julien me disait de ne pas trop en faire non plus. C’était peut-être un petit limite, au final, ça allait. Je ne sais pas si je suis déçu par rapport au choix que j’ai pu faire. On fait ça à l’instinct. Ca se passe assez vite dans ces cas-là… à voir au débriefing ».

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