Adrien Guillonnet : « Ça récompense le travail d’une journée »

Crédit photo Zoé Soullard - Tour du Limousin

Crédit photo Zoé Soullard - Tour du Limousin

Adrien Guillonnet a passé une bonne partie de son mercredi à l’avant. Le sociétaire de St-Michel Auber 93 était en effet présent dans l’échappée de la deuxième étape du Tour du Limousin. “C’est une journée un peu surprenante car à la base, je n’avais pas trop prévu d’aller dans l’échappée. On devait mettre un coureur et j’ai voulu aider les copains en me glissant dans un coup", déclare-t-il au micro de DirectVelo.

Le coureur de 26 ans pensait plutôt récupérer sur cette étape après avoir enchaîné la Route d’Occitanie et le Tour de l’Ain. “Je suis un peu fatigué. Mais je me suis retrouvé devant. Il fallait faire le boulot. C’était plutôt sympa, ça permet de faire des efforts et de se faire un peu plus plaisir que dans le peloton". Tandis que Romain Combaud (Nippo Delko One Provence) et Sergei Chernetskii (Gazprom-Rusvelo) bataillaient lors des deux premiers sprints intermédiaires avant de se relever, Adrien Guillonnet a disputé le premier Grand Prix de la Montagne au km 115, dans la côte de Saint-Barthélémy.

« BIEN D’AVOIR UN MAILLOT DISTINCTIF »

Après avoir terminé 2e de ce premier GPM, il est passé en tête de la côte de Tartou qui rapportait plus de points. Même s’il a été repris avant le dernier Grand Prix de la Montagne ainsi que ses compagnons d’échappée, ses résultats lui permettent d’enfiler le maillot de meilleur grimpeur. “Je me suis dit que j’allais les faire. C’est toujours une mise à l’honneur. C’est bien pour l’équipe et pour moi. Ça récompense le travail d’une journée en étant à l’avant même si on finit loin au classement", avoue celui qui a terminé dans les dernières positions de l'étape (voir classements).

Adrien Guillonnet va désormais tenter de défendre son paletot jusqu’à Limoges. “Ce n’est pas simple de nous illustrer même si c’est un petit peu plus accessible pour nous que sur la Route d’Occitanie ou le Tour de l’Ain. Il y a quand même un gros niveau. C’est bien d’avoir un maillot distinctif sachant qu'on avait déjà Tony Hurel qui avait le maillot des sprints intermédiaires aujourd’hui (mercredi)". Sa fracture au poignet en début de saison n’est désormais plus qu’un lointain souvenir. “Avec le confinement et l’arrêt forcé, ça a bien eu le temps de se remettre tranquillement. Désormais, je n’ai plus de problèmes, j’ai récupéré toute la mobilité".

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