Ronde de l’Isard : « On est rassuré, mais... »

Crédit photo Elen Rius - Ronde de l'Isard

Crédit photo Elen Rius - Ronde de l'Isard

Le calendrier des Espoirs est l’un des plus touchés par la crise du coronavirus. La plupart des grands rendez-vous de la saison, à commencer par le Tour de l’Avenir et d’autres manches de la Coupe des Nations, comme les Classiques, ont été annulés les uns après les autres. Et il n’est pas franchement certain non plus que les “U23” puissent se disputer la course au maillot arc-en-ciel en fin d’année, le Championnat du Monde d’Aigle-Martigny (Suisse) ayant été annulé et les chances de voir un Plan B aboutir restent aléatoires. Dans ces conditions, nombreux sont les coureurs - et en particulier les grimpeurs - à faire de la Ronde de l’Isard un rendez-vous majeur de leur fin de saison, si ce n’est le plus important (voir le parcours). Une bonne nouvelle pour Guy Sans, l’organisateur de la Ronde de l’Isard, à condition que l’épreuve puisse bel et bien se tenir. “Pour l’instant, ça s’annonce bien. On a bien avancé dans la préparation de l’événement. Il nous reste un mois. Le parcours va rester le même que celui annoncé. Je ne suis pas vraiment inquiet quant au fait qu’il y ait des désistements de préfectures”, résume-t-il pour DirectVelo.

25 équipes seront présentes au départ, douze françaises et treize étrangères. Parmi elles, des habituées comme l’AVC Aix-en-Provence, le Chambéry CF, le VCP Loudéac ou le Vendée U. “On aura aussi les réserves de la Groupama-FDJ, de la Lotto-Soudal ou de la Sunweb, et la Fundacion Contador”, précise Guy Sans. Ces dernières semaines, son comité d’organisation a dû refuser une invitation à plusieurs équipes de renom. “On a eu des demandes de grosses formations comme Uno-X ou RusVelo, les réserves d’Astana et de la CCC… Mais nous étions déjà au complet. On ne peut pas avoir 200 coureurs au départ. Tant pis, on aura quand même un beau plateau”.

Guy Sans craint-il encore de devoir annuler son épreuve au dernier moment ? “Pour l’instant, pas vraiment. On est rassuré, mais quand on lit les dernières nouvelles dans les médias, avec ce virus qui repart à la hausse… Forcément, ça porte à inquiétude. Disons qu’on se force à ne pas être inquiet”, préfère-t-il sourire. “On considère que la course aura lieu. C’est acquis dans notre tête. On a tout fait pour que ça se passe bien, et on espère que les jeunes auront l’occasion de venir briller et se révéler sur nos routes”. Rendez-vous est pris du 17 au 20 septembre prochains. 

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