Sandrine Bideau : « Je l’attends toujours »

Crédit photo Thomas Maheux

Crédit photo Thomas Maheux

Dimanche dernier, Sandrine Bideau et ses coéquipières de la formation St-Michel-Auber 93 ont remporté le Chrono 47, support de la première manche de la Coupe de France féminine (voir classement). De quoi entamer parfaitement cette seconde partie de saison. “Une victoire, ça fait plaisir, surtout par équipe car c’est encore plus cool de gagner ensemble. On l’avait bien préparé, ce chrono, et on avait à coeur de faire mieux que l’année dernière, lorsque l’on avait manqué le podium de peu”, rappelle l’athlète expérimentée  de 31 ans pour DirectVelo. Difficile malgré tout de savoir où elle se situe avant la Périgord Ladies. “On reste dans l’inconnu car on n’a pas beaucoup couru pour l’instant, malgré de bons stages, avec toute l’équipe ou en petit comité, chez Marine Strappazzon aux Contamines-Montjoie pendant cinq jours”.

En revenant de ce séjour en Haute-Savoie, Sandrine Bideau a participé à une Pass’ Cyclisme puis à une course régionale en Ile-de-France. La voilà donc à trois jours de course au compteur avant de se rendre à Cornille (Dordogne) pour cette Périgord Ladies. “C’est la première vraie course pour nous. Un chrono par équipes, c’est un effort différent, même si ça nous a permis de voir que nous étions en forme. On ne sait pas trop ce que ça va donner mais on espère pouvoir tirer notre épingle du jeu. Dans tous les cas, il faudra profiter, d’autant que nous ne devions même pas disputer cette course, à la base. On a pu remplacer une équipe qui s’est désistée. Il y aura un beau plateau, c’est plaisant et motivant de se confronter à ce type d’équipes”, précise-t-elle en évoquant la présence de plusieurs formations étrangères dont la Canyon//SRAM Racing ou la Movistar (voir les engagées). 

Selon Sandrine Bideau, le faible nombre de jours de course des filles ne devrait pas jouer un rôle prépondérant ce samedi. “La différence se fait plutôt entre le niveau des filles, car il y a celles qui s'entraînent tout le temps, dont c’est le métier, et celles qui font comme elles peuvent. Je ne pense pas que le nombre de jours de course va jouer dans les prochaines semaines. Et puis, les courses devraient s’enchaîner maintenant, ça va aller. Sauf si la crise sanitaire évolue défavorablement et que de nouvelles courses sont annulées”. Pour le moment, elle souhaite surtout profiter de chaque opportunité et a une idée en tête : “J’aimerais bien pouvoir enfin gagner une manche de Coupe de France, je l’attends toujours et je ne perds pas espoir”, conclut-elle avec le sourire.

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