Camille Batista : « Il fallait le gérer »

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Deuxième podium en une semaine pour Camille Batista. Après sa 3e place au Grand Prix des Fontaines à Tours (voir classement), le sociétaire du Guidon Chalettois s’est imposé sur le Grand Prix des Vins de Panzoult (voir classement). “Ça fait plaisir. C’est compliqué de se jauger en n'ayant pas couru pendant plusieurs mois, même si ce n’était pas la course avec le plus de niveau. Mais je prends, il n’y a pas de petites courses“, déclare-t-il au micro de DirectVelo.

Le coureur de 23 ans était pourtant mal parti. “Je reviens d’un peu loin. J’étais dans le dernier groupe au deuxième tour“. Puis, il est revenu sur un groupe de contre. “J’avais quelques coéquipiers, mais il y avait encore une échappée“. Il ressort de ce groupe pour rentrer devant et se retrouve avec ses coéquipiers Colin Jacquemin et Loïc Forestier. “On s’est retrouvé comme à Tours avec deux autres équipiers“, rappelle-t-il. Ils avaient un œil sur Alexandre Jamet (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme). “Il fallait le gérer. À trois tours, il en a un mis une belle. Ça a fait le tri de suite. J’y suis allé à contretemps, mais je savais que j’avais la bonne patte“. Puis ils ont rapidement creusé l’écart même si Benoît Poitevin (US Saint-Herblain) est revenu un court instant. “Il était pendu. On a appuyé, on a tout de suite pris une minute en cinq bornes. Quand ça a plié les ailes, on a tout de suite pris du champ“.

« ON VA ESSAYER DE FAIRE TOURNER »

L’Orléanais continue alors de se méfier d’Alexandre Jamet. “Il a attaqué de derrière, dans le final. J’ai tout de suite pris sa roue. Je n’ai pas roulé avec lui, forcément vu que j’avais deux gars derrière, mais j’ai bien vu que ça n’allait pas revenir. J’ai filoché“. Au sprint, il sait qu’il a un avantage sur son adversaire. “Ce n’est pas son terrain de jeu. Le plus dur était de ne pas se faire sortir, et qu’il ne finisse pas en solitaire. Il était vraiment fort“, avoue le 4e de la deuxième épreuve des Boucles du Haut-Var (voir classement).

Le week-end prochain, il disputera deux autres Toutes Catégories, le Prix de la Libération à Artenay et le Prix de Chalette-sur-Loing et de l’AME. “On va essayer de faire tourner. Il y a Colin qui est encore devant avec nous. Ça va être son tour. On va essayer de tout mettre en œuvre pour lui“. Mercredi dernier, le champion de la Région Centre-Val de Loire avait crevé après 40 kilomètres sur la Route d’Or du Poitou à Civray. “Il n’y avait pas de voiture suiveuse. Je n’étais pas trop mal, mais je ne sais pas trop me jauger par rapport au niveau Élite“. Concernant le Championnat de France, il se veut prudent en cas de sélection. “Je ne me fais pas d’illusions. Il y aura au moins 50 kilomètres de plus que là. Il faudra que je suive. S’il y a besoin d’aider, surtout pour les plus costauds comme Yannick Martinez, je le ferai avec plaisir. Le circuit est très usant mais je pense que c’est mieux que Plumelec. Après, un Championnat de France est toujours dur“.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Camille BATISTA