Léo Bouvier a passé son dimanche après-midi à l’avant sur le Grand Prix d’Is-sur-Tille. “Le but sur ces courses-là, c’est toujours d’être actif et de mettre le plus de coureurs devant, surtout que c’était chez nous. On était plus de 20 au départ. C’est normal qu’on soit dans l’échappée. Ça évite toujours aux autres de rouler. C’est toujours intéressant. Pour ma part, ça me permet de bien travailler. Être devant et faire des efforts, c’est toujours mieux que d’être dans le peloton à ne rien faire. C’était une belle petite journée“, déclare au micro de DirectVelo celui qui était accompagné dans l'échappée de ses coéquipiers Luca Campioni et Clément Javouhey.

Le coureur de 22 ans est parti dans un groupe à la fin du deuxième tour, avant d’être repris à quatre tours de l’arrivée soit environ 40 kilomètres de la fin. “J’ai fait presque 100 bornes devant, ça fait un bon entraînement. Dans la foulée, une vingtaine de coureurs est sortie. Je me suis dit que j’allais récupérer un tour. C’est un peu bête car j’étais encore bien après m’être fait reprendre“, avoue celui qui a finalement terminé dans un deuxième groupe (voir classement). “Ils m’ont fait confiance quand j'étais devant. Si ça allait au bout, je pouvais gagner. Ils étaient un peu plus tranquilles derrière“.

« DIVERSIFIER MON PROFIL DE COUREUR »

L’Espoir 4 court différemment cette année. “Je sais qu’Olivier Leroy et Mathieu Pellegrin sont plus rapides. Bien sûr, quand les courses sont un peu plus usantes, j’ai ma chance au sprint. Sur des sprints purs, je sais qu’ils sont meilleurs que moi. Autant changer mon fusil d’épaule et aller dans les échappées. Plus je vais diversifier mon profil de coureur, plus j’aurai de chance de gagner un maximum de courses“, reconnaît-il.

Léo Bouvier avait coché le mois de septembre dans son agenda avec notamment le Tour de Moselle. “C’est un peu décevant que ça ait été annulé. Mais il reste les courses du club (Châtillon-Dijon et Dijon-Auxonne-Dijon, NDLR). J’espère être en forme et qu’il n’y aura pas d’annulations d’ici-là“. Il pense également au Championnat de France dans moins de deux semaines. “C’est la seule course pour se montrer. On n’a plus de courses pros ni d’épreuves par étapes au calendrier. Si on vise de  monter un peu plus haut, c’est sur ces courses-là qu’il faut marcher. Tout le monde aura les dents longues au France“.