Le Van der Poel qui gagne, ce mercredi, c'est David. Alors que Mathieu prenait la 13e place de Milan-Turin, son frère remportait la première étape du Tour du Brabant Flamand. "Ma première victoire depuis la première étape au Tour Alsace en 2018 et un peu de la même façon", se souvient-il auprès de DirectVelo. Et pour cause, comme il y a deux ans et trois jours, le coureur d'Alpecin-Fenix a réglé au sprint un groupe de onze coureurs. "C'est chouette de gagner peu importe où. Aujourd'hui, on parlera plus de moi que de Mathieu, mais ce n'est pas important. J'essaie d'obtenir des résultats à mon niveau", souligne-t-il à DirectVelo.

Cette première étape courte de 136,5 kilomètres offrait un terrain de jeu parfait pour les attaquants. "Oui, et la course a été haletante du début à la fin. Il faisait chaud, mais ce n'était pas encore la grosse chaleur. C'était difficile de prévoir ce qui allait se passer. Le plan était de prendre les coups avec un maximum de nos coureurs devant. Cela n'a pas trop mal marché. Mais ce groupe de 27 était trop conséquent. Il fallait le réduire. Dans la côte juste après l'arrivée, on a fait le forcing. On s'est retrouvé à 11. C'était plus gérable. Ensuite, le but est de remporter le sprint." Un sprint remporté facilement. "Le plus important était d'aborder le dernier virage en tête et c'est ce que j'ai fait."

« CONTRÔLER LA COURSE EST IMPOSSIBLE »

Le Néerlandais endosse donc le premier maillot jaune de leader. Une tunique que le coureur de 28 ans n'entend pas conserver à tout prix. "Ce n'est pas un objectif en soi. Il reste quatre étapes difficiles avec la chaleur. Je pense que contrôler la course est impossible. Les coureurs ont envie de faire la course avant tout. L'objectif est de surtout gagner encore une étape."

On devrait donc , comme ce mercredi, retrouver David Van der Poel à l'avant dans les prochains jours, à l'instar des autres équipes de cyclo-cross. "C'est un peu normal. Elles ont l'habitude de jouer les premiers rôles sur des Tour de Liège ou de Namur. Le Tour du Brabant Flamand n'est pas aussi dur mais faire trois heures de course est une bonne chose dans l'optique de ma préparation pour le cyclo-cross."