Benoît Cosnefroy démarre encore en trombe

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

Décidément, Benoît Cosnefroy aime marquer son territoire d’entrée de jeu. Fin 2017, il avait remporté le Grand Prix d’Isbergues pour ses débuts au milieu du peloton professionnel. Cette année, il lançait sa saison tambour battant en enlevant ses deux premières courses de l’année, le Grand Prix La Marseillaise et l’Étoile de Bessèges. Ce dimanche, c’est sur la course de reprise en France, la Route d’Occitanie (2.1), qu’il a décroché une victoire très convaincante sur les hauteurs de Rocamadour, pour la 4e et dernière étape d’une épreuve remportée par le Colombien Egan Bernal (voir classements). “C’est vraiment l’étape qui me convenait le mieux. J’avais dit à l’équipe que j’avais des ambitions sur cette étape. L’équipe a pris ses responsabilités pour me mettre dans les meilleures dispositions et à la fin, ils m’ont vraiment fait un travail de folie”, s’est réjouit le Normand après l’arrivée.

Pierre Latour a d’abord réalisé un gros travail avant que Mikaël Chérel puis Romain Bardet ne fassent le pied de la dernière montée à bloc. “Quand Romain s’est écarté, on n’était plus que tous les deux. J’avais juste à terminer le travail”, relate le puncheur de 24 ans. “Je suis vraiment content de gagner sur mon effort type”. Benoît Cosnefroy est d’autant plus heureux et soulagé qu’il n’avait pas eu de bonnes sensations la veille, durant son échappée dans les cols pyrénéens. “Je n’avais pas peur de payer mes efforts d’hier (lundi), mais seulement que mes jambes ne répondent pas du tout”.

Comme lors du Grand Prix La Marseillaise en tout début de saison, l’ancien Champion du Monde Espoirs permet à sa formation AG2R La Mondiale de (re)débloquer son compteur. “Comme je l’avais dit en début de saison, gagner d’entrée soulage l’équipe et ça montre le chemin aux collègues. Je suis heureux de lancer la machine avant le gros mois d’août qui nous attend, et le Tour de France”

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Benoît COSNEFROY