Le peloton de Monpazier paré à la reprise

Crédit photo Guy Dagot - www.sudgirondecyclisme.fr

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Le coup d’envoi est imminent ! Pour les coureurs de 1re catégorie, le nouveau début de la saison 2020 est prévu ce jeudi soir. Au Grand Prix de la Ville de Monpazier, une soixantaine de coureurs est prête à écraser les pédales. Parmi eux, Rémi Benarfa (CC Périgueux Dordogne) et Patrick Szewe (Occitane Cyclisme Formation).

"Bizarre" pour le premier, "impatient" pour le second, les deux coureurs ont chacun leur manière de tuer le temps. "Je prépare l’organisation du Grand Prix de Châteauroux le 22 août", note le coureur de N2. Quant à Patrick Szewe, l’excitation prime. "C’est comme la rentrée scolaire, plaisante-t-il. Plus on s’en approche, plus c’est long".

Le son de cloche des deux coureurs est sensiblement le même, concernant la forme à l’approche de l’événement. "Tout le monde appréhende pour savoir où il en est, moi aussi", note Rémi Benarfa, malgré quelques chronos disputés dans l’Indre. "Les reprises, ce n’est jamais trop mon truc, sourit Patrick Szewe. Ça risque d’être compliqué". Le sociétaire de l’Occitane CF s’interroge également sur l’ambiance sur place. "Quelque chose d’aussi banal qu’aller chercher le dossard, est-ce que ce sera pareil, niveau proximité avec les coureurs aussi ?".

DE LA PEUR ET DU STRESS

Malgré leur expérience, les deux coureurs de 27 ans sont habités par certaines craintes. "Déjà la reprise sur l’Essor, c’est un peu tendu à la sortie de l’hiver, alors là… c’est assez stressant", s’inquiète Patrick Szewe. Le format nocturne se prête aussi au danger, selon Rémi Benarfa. "En plus tout le monde va être à fond et excité, j’ai un peu peur. Il y a à gagner, mais aussi beaucoup à perdre en cas de chute".

Les deux garçons feront partie des noms à suivre, du fait de leurs expériences passées sur des nocturnes. Rémi Benarfa trouve à Monpazier un terrain qui lui "correspond pas mal", mais relativisera une éventuelle désillusion : "si je suis devant d’entrée, tant mieux, sinon ce n’est pas grave, ce sera pour plus tard". Alors que Patrick Szewe a l’habitude de bien figurer en Dordogne et a vu son frère, Loïc, triompher l’année dernière. "Les courses, c’est mon dada, je suis le roi du pétrole quand je mets un dossard, rigole-t-il. Tout ce qui compte est de se faire plaisir". Et il y en aura sans doute, après quatre mois loin des pelotons.

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