En Roumanie, Rémy Rochas voulait se comparer aux BORA

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Il y a quelques jours, Rémy Rochas impressionnait ses coéquipiers lors du dernier stage de préparation de la formation Nippo Delko One Provence. Ce vendredi, en Roumanie, le grimpeur de poche a confirmé ses bonnes dispositions actuelles en terminant 4e de l’étape de montagne du Tour de Sibiu, dont l’arrivée était jugée au sommet du Balea Lac, une ascension de 23,2 kilomètres à 6% de pente moyenne (voir classement). “Je suis content de la façon dont ça s’est passé. Au début, c’était une étape plutôt calme avec une échappée qui est partie et deux ascensions en première partie de course. Mais tout s’est joué dans cette fameuse montée finale”, relate le coureur de 24 ans auprès de DirectVelo.

Très vite, les BORA-Hansgrohe ont pris les choses en main en accélérant dès le pied de cette ascension finale. “On a été assez offensif avec l’équipe. Je me suis battu avec mes armes. Je voulais me comparer à des gars comme Konrad, Mühlberger etc. Physiquement, je pense ne pas être loin d’eux mais je devais répondre à chaque attaque sur cette montée. À deux contre un, ce n’était pas simple. et j’ai craqué sur la fin”, regrette celui qui a finalement concédé 1’04” à l’Autrichien Gregor Mühlberger sur la ligne d’arrivée.

ALLER CHERCHER LE PODIUM FINAL

Il reste désormais à Rémy Rochas la possibilité d’aller chercher une place sur le podium final. Pour cela, il devra reprendre 27 secondes au Suisse Matteo Badilatti (Israel Start-Up Nation) lors d’un chrono en côte de 12,5 kilomètres, dimanche matin. “Je vais tout donner pour tenter d’aller chercher ce podium, c’est possible”.

Outre l’aspect purement sportif, celui qui dispute actuellement sa deuxième saison professionnelle apprend également à courir dans des conditions particulières, celles liées à la pandémie de Covid-19. “À l’hôtel, les repas sont livrés dans la chambre. On se regroupe quand même avec l’équipe pour être tous ensemble au repas, dans une grande chambre. Pendant la présentation d’équipe, tout le monde porte le masque. J’ai quand même été interviewé par la presse au départ de l’étape, mais j’avais mon masque là aussi, tient-il à préciser. C’est bizarre mais d’un autre côté, on s’y est fait. On pense surtout à la course une fois sur le vélo”. Déjà en jambes en Roumanie, Rémy Rochas pourra bientôt confirmer ses bonnes dispositions actuelles dans les cols français, puisqu’il disputera dans quelques jours la Route d’Occitanie puis le Mont Ventoux Dénivelé Challenges.

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