Thomas Champion, de la Vendée aux Alpes

Crédit photo DR

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Fraîchement arrivé à Bourg-en-Bresse, Thomas Champion n’a pas beaucoup eu l’occasion de montrer son nouveau maillot en 2020, obligé de prendre son mal en patience à cause de la crise du coronavirus. "Je suis quelqu’un de l’extérieur, je ne touche jamais au home-trainer, même en hiver", sourit-il. Contraint de télécharger Zwift, le coureur de 20 ans est parvenu à trouver la motivation. "Pas le choix pour garder la condition, mais j’alternais avec la course à pied pour changer un peu".

Après avoir réalisé ses deux premières années Espoirs avec le Vendée U, Thomas Champion voit un changement radical entre les deux régions. "Sur le programme comme les coureurs, ce sont deux équipes totalement opposées. C’est un beau changement qui me plaît", se réjouit-il. Affectionnant la montagne, il trouve un terrain à sa convenance. "Les courses sont plus difficiles que dans l’ouest, c’est intéressant pour mon profil. Pour l’entraînement aussi, le cadre me convient mille fois plus, je ne m’ennuie jamais".

« UN CONCENTRÉ DE MONTAGNES »

A l’entraînement comme en stage, le changement est donc radical entre les plaines vendéennes exposées et les cols alpins. "On a fait quatre jours en Maurienne, là je passe deux semaines en altitude à La Plagne, pour bien bosser dans les cols et découvrir ce côté des Alpes que je ne connais pas trop". Après une sortie de 7h30, Thomas Champion énumère ses conquêtes alpestres : "Iseran, la Loze, Cormet de Roselend, Cormet d’Arêches, Les Arcs, Petit Saint-Bernard, Méribel…". Mais l’Espoir 3 n'y voit pas un avantage par rapport à certains adversaires. "Tout le monde doit être à peu près bien, il suffit de regarder Strava, c’est celui qui fera la sortie la plus débile", rigole-t-il.

Présélectionné pour le Tour de l’Avenir avec le comité Auvergne-Rhône-Alpes, Thomas Champion ne s’enflamme pas. "Il faut être sûr d’être pris avant d’en faire un objectif, il y aura des stages fin juillet". Mais il ne cache pas son envie d’y participer. "Même si ce n’est pas avec l'équipe de France, ça donne envie, ça motive". Surtout au vu du parcours. "C’est un concentré de montagne en six jours, relève-t-il. Ce n’est pas comme quand j’avais participé comme Espoir 1". Le vainqueur de la Suisse Vendéenne a également d’autres plans en tête. "Le Tour de Savoie Mont-Blanc, pourquoi pas la Ronde de l’Isard. La manche de Coupe de France à Montbéliard peut être une belle course aussi".

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