Team Vercors

Florent Pelizzari reprend la compétition avec le Team Vercors

Crédit photo Team Vercors

Crédit photo Team Vercors

Le monde du cyclo-sport est l'un des pans importants du sport cycliste. La passion et le dépassement de soi sont les valeurs de cette pratique qui rassemble simples finishers et costauds qui jouent la gagne. Il y a plusieurs années, des teams ont fait leur apparition afin d'offrir un encadrement à des coureurs désireux de cultiver un esprit de groupe. Tout au long de la saison, DirectVelo suivra à travers une rubrique la vie du Team Vercors. Ce club basé à Villard-de-Lans accueille près de 140 adhérents réunis autour de valeurs communes. Pour 2020, il a fait le pari de monter un groupe homogène et compétitif pour jouer les premiers rôles sur les plus grand rendez-vous du calendrier.

Après avoir quitté les pelotons en 2018, Florent Pelizzari est de retour en compétition. Engagé avec le Team Vercors, le coureur de 32 ans s’est mis en quête de retrouver le plaisir des courses. Spécialiste du VTT, on retrouvera l’ancien Limougeaud sur son terrain de prédilection, mais aussi sur route. Burn-out, Team Vercors et ambitions futures, Florent Pelizzari revient avec DirectVelo sur les conclusions d’une année et demi loin du vélo.

DirectVelo : Pourquoi avoir choisi de reprendre la compétition ?
Florent Pelizzari : Je pense que j'ai fait un gros burn-out du vélo en 2018, notamment quand j'ai quitté la Corrèze et que je suis parti à Lyon. J'ai complètement coupé, j'ai pris dix kilos et j'ai tout arrêté et rangé le vélo. J'ai juste profité de la vie à Lyon, et dans la cité de la gastronomie c'est pas mal (rires). Finalement j’ai eu l'envie de reprendre après un an et demi d'arrêt. Les copains à Lyon m'ont ensuite aidé et redonné la motivation pour m'y remettre, comme par exemple Jordan Sarrou.

Pourquoi le Team Vercors ?
Je me suis engagé avec le Team Vercors car, quand je courais avant, j'avais fait des cyclosportives dans le Vercors et on s'était bien entendu sur leurs compétitions. J'avais un bon relationnel avec les gens de l’équipe, ensuite j’ai même eu des copains de Grenoble qui ont signé là-bas, comme Quentin Charles. La connexion s’est vite faite avec Ludovic Griboval (NDLR : le président du Team Vercors). De mon côté, je cherchais un nouveau challenge, un truc différent par rapport aux DN ou à ce que j’avais connu avant. Le Team Vercors me correspondait bien dans ma pratique.

« J’AI PERDU BEAUCOUP DE POIDS »

Quels seront tes objectifs avec l’équipe ?
L'objectif si tout se passe bien, c’est de revenir aux Championnats de France Marathon le 10 août, même si je ne serai peut-être pas encore au top. Je souhaite reprendre la compétition en VTT et en route. Sur la route je repars en petite catégorie, donc pourquoi pas remonter rapidement selon comment ça va se passer. Au niveau des cyclosportives je vais essayer d’aider l’équipe et les copains. Et évidemment moi aussi me faire plaisir pour faire quelques résultats.

Où en es-tu physiquement actuellement ? Tu as retrouvé le plaisir des sorties ?
Physiquement ça va plutôt bien. J'ai repris le vélo à fond le 1er janvier, malheureusement le confinement n'a pas aidé. Je retrouve des valeurs de puissance de début 2018 quand je roulais bien, j’arrive même à battre certains de mes records. J'ai perdu beaucoup de poids, je fais gaffe à la nutrition, je refais le job en fait. Avec mon travail je fais du micro entrainement et pas de grosses charges. Je suis ingénieur chef de projet génie civile donc c’est prenant. J'essaye la semaine de faire un maximum d'intensité, que du spécifique. Je sors quatre fois par semaine, en m'accordant un repos. Et le week-end des longues sorties. Mes parents sont en Savoie donc j’en profite pour faire des sorties en montagne. Et toujours en mixant VTT et route comme j’ai toujours fait, pour garder le plaisir. Avec le boulot j'ai retrouvé un équilibre.

« EMBÊTER DEUX OU TROIS ANCIENS »

Comment as-tu vécu la période de confinement ?
Ce n’était pas facile de retourner en arrière. Mais j’étais en télétravail donc je n’ai pas arrêté de bosser. Et à la maison, ma copine m'a beaucoup motivé à faire du sport et elle m'a mis a la diète (rires). Finalement le confinement était bénéfique pour moi puisque j'ai perdu sept kilos. Je suis resté cloitré chez moi entre boulot et home-trainer, à raison de deux séances par jour… Mais le déconfinement a fait du bien !

Comment vois-tu la suite pour toi dans le vélo ?
La suite, moi je sais que c'est pour le plaisir. J'aimerais bien embêter deux ou trois anciens encore dans le peloton quand même (sourire). Mais je ne veux pas me prendre la tête, rigoler avec les copains du Team Vercors et voir comment ça se passe au niveau des courses. Je ne peux pas tenir une saison complète donc cibler 2-3 grosses courses et voir comment le calendrier évolue. J'ai davantage coché de rendez-vous en VTT. En route je n’ai rien coché car je ne sais pas comment ça va évoluer, surtout au vue des annulations en chaîne. Le VTT me semble plus facile à organiser. Je vise pourquoi pas la manche de Coupe du Monde Marathon à Villard-de-Lans, dans le Vercors justement. Je n’ai pas envie de me mettre la pression, on va voir les résultats, comment ça tourne. En m'entraînant, sur Lyon notamment, je vois le niveau des élites. Je me situe par rapport à eux, et je vois que je me sens bien, je leur fais mal (sourire)

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