Axel Laurance : « Pas facile de choisir »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

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Ces prochains mois, Axel Laurance va devoir faire des choix. Tiraillé entre la volonté d’accumuler de l’expérience sur la route pour sa première saison chez les Espoirs et la possibilité de performer à partir de l’automne dans les sous-bois, le Breton sait qu’il ne pourra pas tout faire. “Je me pose forcément la question, mais je pense quand même me concentrer sur la route dans un premier temps. J’espère aller sur le Championnat de France Élites puis pourquoi pas sur le Championnat de France de l’Avenir. Tout ça dépendra des résultats des premières courses. Si tout se passe bien sur la route, je décalerai peut-être ma saison de cyclo-cross. À l’instant-T, la priorité, c’est la route”.

VERS UNE IMPASSE POUR LE DÉBUT DE SAISON DE CYCLO-CROSS

Le sociétaire du VC Pays de Loudéac ne se désintéresse pas du tout du cyclo-cross, mais la superposition des calendriers l’oblige à faire des sacrifices, au moins partiellement. “Le problème en cyclo-cross, c’est que si tu rates la première manche de la Coupe de France (à Vittel, NDLR), tu te retrouves vite en dernière ligne sur les courses suivantes. Mais quand je vois les dates des dernières courses sur route… Ce n’est pas facile de choisir mais il faudra le faire. Dans tous les cas, même si la saison sur route ne dure que trois mois, il faudra faire une pause à un moment ou un autre en enchaînant avec le cross, en sachant que la saison de cross s'enchaînera elle-même avec la saison 2021 sur route". Et il sait que la saison sur route, bien qu'elle soit courte, s'annonce particulièrement intense. "Il y aura beaucoup de trajets et donc de fatigue. Mentalement, il faudra essayer de garder une certaine fraîcheur”. Autrement dit, l’Espoir 1ère année ne veut surtout pas s’emballer ou faire n’importe quoi. Une gestion s’impose et elle se prépare dès maintenant. 

UN STAGE COLLECTIF PUIS FAMILIAL DANS LES PYRÉNÉES

En attendant, il peaufine sa condition physique petit à petit. Après un premier mois post-confinement où il s’est contenté de rouler seul ou avec sa sœur, Typhaine Laurance - professionnelle chez Arkéa -, le garçon a depuis retrouvé le plaisir de partager des sorties avec des amis ou coéquipiers, mais également avec Warren Barguil. Ce mercredi, il va se rendre au stage de sa formation, à Saint-Lary-Soulan, dans les Hautes-Pyrénées. “Les cols, ça me changera de la Bretagne”, plaisante-t-il pour DirectVelo. Une fois le stage du VC Pays de Loudéac achevé, Axel Laurance restera dans les Pyrénées une semaine de plus, en famille. Pour continuer de travailler en attendant la reprise, début août. “Maintenant, j’espère que le calendrier va rester en l’état et qu’il n’y aura plus d’annulations. On sent bien qu’avec ce virus, ça pourrait repartir à tout moment alors on n’est pas à l’abri du pire scénario". Prudent, il a tout de même hâte d'en découdre. "Les compétitions me manquent. Toutes les courses vont être bonnes à prendre pendant trois mois. Ce sera sans doute très nerveux car tout le monde voudra gagner au moins une fois, mais il n’y aura pas beaucoup d’opportunités de le faire”.

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