Sébastien Vigier : « Comme si on n'était jamais parti »

Crédit photo DirectVelo

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Tout le petit monde du sprint français a retrouvé le vélodrome couvert de Saint-Quentin-en-Yvelines le lundi 15 juin. Soit trois mois après le début du confinement et donc trois mois sans toucher le bois du vélodrome. Sébastien Vigier et ses camarades étaient là. "Ça m'a fait bizarre de retourner à la piste mais dès après l'échauffement, c'est c'est comme si on n'était jamais parti", apprécie le Champion d'Europe Espoirs de keirin.

Mais les sprinters ne se sont pas jetés sur la côte d'azur comme on se jette à la mer. "Nous étions en période de récup'. Le mardi, nous avons rendu tout le matériel prêté par la FFC pendant le confinement et, en fonction des programmes, tout le monde est remonté sur la piste mercredi ou jeudi", détaille le sociétaire de l'US Créteil qui a roulé le mercredi sur la route.

« PLUS DE MOTIVATION À PLUSIEURS »

Avec le coronavirus qui continue de courir, des précautions sont prises dans le quartier des coureurs. "Dès qu'on rentre, on doit porter le masque. Il n'y a que ceux qui sont sur le vélo qui ont le droit de l'enlever. Au centre de la piste, nous sommes espacés d'un mètre et nous avons chacun notre barrière pour notre home-trainer".

Avec le groupe au complet, le coureur de 23 ans trouve de la motivation dans son travail quotidien. "C'est bien de retrouver une vraie salle de muscu, plutôt que de faire une séance dans son garage. On a plus de motivation à plusieurs, ça change du confinement où les journées sont monotones et où tu t'entraines seul". Il a d'ailleurs trouvé le groupe des sprinters "en forme" pour cette rentrée. Le pistard parisien a lui-même maintenu sa masse musculaire pendant le confinement et a surveillé son poids. "J'ai même un peu perdu, un kilo".

« J'AI ENVIE DE COURIR »

Le compétiteur n'attend maintenant qu'une chose : courir ! "C'est facile de s'entraîner mais sans perspective de programme, c'est moins facile de mettre de l'intensité, reconnaît-il. J'ai envie de courir cet été, ça ferait du bien. On attend la sortie du calendrier complet mais il faut trouver un Grand Prix avec du niveau".

Pour le gros objectif de 2021, les Jeux olympiques de Tokyo, les entraîneurs ont fait leur choix. "Ils ont désigné les titulaires mais il y aura des points de passage pendant l'année pour mesurer leur forme", précise le coureur. Ils devrontdonc encore faire leurs preuves.

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