L’Ardèche s’adapte au Tour… et au Giro

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Le Tour de l’Ardèche ne bouge pas. La course par étapes féminine doit fêter sa 18e édition du 3 au 9 septembre prochains, soit à des dates très similaires à ce qui était prévu avant le début de l’épidémie de coronavirus. En fait, l’épreuve n'a été déplacée que d’une journée, “pour éviter de tomber en même temps que l'arrivée du Tour de France à Privas. Forcément, ça aurait été compliqué à gérer, notamment pour avoir les forces de gendarmerie nécessaires, en même temps que le Tour”, explique l’organisateur, Louis Jeannin, pour DirectVelo. Ce dernier est satisfait d’avoir pu garder sa place et se félicite de la façon dont le nouveau calendrier a été construit. “Il est réussi. Il y a eu un beau travail de l'UCI, certes, mais aussi de chaque fédération nationale. Je me réjouis que le calendrier français ait été établi en collaboration avec les autres pays afin d'être le plus coordonnés possible”.

Dans les grandes lignes, Louis Jeannin se dit heureux du sort réservé à son épreuve, un temps imaginé une semaine plus tard au calendrier. “On est assez satisfait de la façon dont tout ça prend forme. On se positionne avant le Tour d'Italie et nous n'avons pas une grosse concurrence en face de nous”, alors que le Boels Ladies Tour, notamment, se retrouvera une nouvelle fois de front avec la course ardéchoise (voir le calendrier). Si la course se terminera le 9, le Tour d’Italie débutera quant à lui le 11. Dans ces conditions, il semble difficile d’imaginer certaines filles enchaîner ces deux épreuves montagneuses et par conséquent disputer quinze jours de compétition en… 17 jours. “Je pense que c’est envisageable”, considère l’homme à la tête de l’épreuve.

« ON SE DIT QUE ÇA DEVRAIT BIEN SE PASSER »

Dans tous les cas, il se réjouit d’avance du plateau de sa course, déjà honorée de la présence - et la victoire - de la Néerlandaise Marianne Vos l’an passé. “On a reçu un grand nombre de candidatures, dont certaines de grandes équipes. Il ne va pas être évident de choisir, mais nous avons encore un peu de temps. Il faudra faire le point d'ici la mi-juin pour se positionner définitivement”.

Il ne reste désormais plus qu’à espérer que la situation sanitaire permette la bonne tenue de la course. “Je considère que c’est acquis, sauf nouveau problème, bien sûr. Il y a trois mois, on allait entamer un long confinement... Il y a six mois, on était incapable d'imaginer une telle situation actuelle. En Asie, certains pays se confinent une deuxième fois. Il est donc impossible de savoir ce qu'il va se passer. Mais dans l'état actuel des choses, oui, on se dit que ça devrait bien se passer. Il vaut mieux philosopher toute cette situation et prendre du recul... De toute façon, on ne peut rien y faire”.

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