Kévin Vauquelin : « Libéré d’un poids »

Crédit photo Christophe Dague / DirectVelo

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C’est une mutation qui tombe presque du ciel. En plein milieu du mois d’avril et surtout, en pleine période de confinement, Kévin Vauquelin a officialisé sa décision de quitter le Chambéry CF, qu’il avait rejoint l’hiver dernier à sa sortie des rangs Juniors. Le Normand rentre au bercail et s’est engagé avec le VC Rouen 76. Mais pourquoi avoir pris une telle décision avant même d’avoir eu le temps de disputer la moindre course avec la structure savoyarde ? “J’ai passé l’hiver entier sur la piste avec l’Équipe de France, et non pas avec le CCF. Du coup, mon intégration dans l’équipe a été compliquée”, admet l’Espoir 1ère année auprès de DirectVelo.

« JE NE DORMAIS PAS BIEN »

“Dès septembre, j’ai vite senti que ça allait être bizarre. Les gars n’ont pas trop compris l’histoire de la piste… Puis au fur et à mesure, ça devenait trop pesant. Je ne dormais pas bien, il fallait que ça change”. Le garçon a finalement pris sa décision lors d’un rendez-vous sur piste, à Manchester. “Tout ça devenait trop lourd, avec trop d’inquiétudes. Clairement, ça me prenait la tête. Je ne me sentais pas bien lorsque j’étais dans la ville de Chambéry. J’ai pesé le pour et le contre”. Jusqu’à en venir à la conclusion qu’il devait retrouver le cocon familial et une équipe normande. “Être chez moi, près des miens, est plus simple. J’avais besoin de retrouver ce confort-là”. Il a donc contacté Loic Varnet et le staff du CCF pour leur annoncer la nouvelle. “Ils ont été cool et ont compris mon choix”, promet-il.

« JE PENSAIS AVOIR BESOIN D’ÊTRE ENTOURÉ »

Le Champion de France Juniors 2019 n’aura donc jamais eu le temps de porter le maillot du CCF. Mais pourquoi s’être engagé avec la N1 savoyarde s’il ne pensait pas accrocher avec ce mode de fonctionnement ? “En signant au club, je pensais avoir besoin d’être entouré. Mais peut-être pas comme ça, pas autant. Pour le coup, j’ai ressenti l’inverse et le besoin d’être parfois un peu plus tranquille, et seul. Désormais, je suis libéré d’un poids”. Le voilà donc sociétaire d’une autre N1, le VC Rouen de Jean-Philippe Yon. “Il a été super cool avec moi. J’ai une bonne relation avec lui. Quand je l’ai appelé, il m’a dit qu’il n’y avait aucun problème pour venir dans l’équipe. Je garde un bon souvenir de ses conseils lors du dernier Championnat de France avec le comité”

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