Tony Périou : « Le vélo me manquait »

Crédit photo Marie Grenèche

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Tony Périou est, déjà, de retour dans les pelotons. Le Finistérien avait raccroché il y a maintenant un an (lire ici), à cause d’un travail qui lui prenait du temps. "Aujourd’hui, j’ai évolué, j’ai retrouvé un rythme, mais le boulot passe avant. Si je ne cours pas un week-end, tant pis, ce n’est que pour le plaisir". Et s’il avait partiellement raccroché le vélo pendant son arrêt des compétitions, le Breton a repris les sorties en décembre. "Je me suis rendu compte que ça me manquait beaucoup, l’esprit de compétition, être dans les pelotons, l’adrénaline..., rapporte-t-il. J’ai voulu reprendre vite, en 2e catégorie notamment".

Un retour opéré les deux derniers week-ends, honoré avec une 5e place sur le Tro Bro Ploeur. "Je ne pensais pas revenir aussi vite en forme, vu la concurrence, c’est encourageant", sourit le sociétaire du VC Pays de Loudéac. Néanmoins peu d’ambition en termes de résultat, si ce n’est prendre du plaisir à courir, et essayer de gagner en 2e catégorie. Tony Périou n’exclut pas non plus quelques piges en Elite Nationale, pourquoi pas à l’occasion du Grand Prix Gilbert Bousquet, prévu fin mars.

PAS DE CYCLO-CROSS AU PROGRAMME... POUR LE MOMENT ?

En 2017, Tony Périou décrochait le titre de Champion de France Espoirs de cyclo-cross. Régulièrement dans les tops 10 nationaux, les sous-bois ne figurent pourtant pas au programme du Breton. "Je n’en suis pas encore sûr pour cette année, mais j’ai un projet de maison en juin et mon travail à côté. Pour le moment je ne me concentre que sur la route. A l’heure actuelle, je ne sais pas, on verra ce que j’ai dans la tête cet hiver et comment avancent les projets", révèle-t-il.

De plus, après avoir connu le meilleur niveau national, l’ancien Champion de Bretagne de la discipline ne veut pas retourner dans les sous-bois pour participer. "Evidemment, la discipline me manque, mais j’ai toujours dit que le cyclo-cross, c’était à fond, sinon rien". La tendance est donc pour le moment au calme l’hiver prochain.

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