Sébastien Havot : « Ça ne peut que faire du bien »

Crédit photo Pierre Willemetz

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Après avoir réalisé un podium sur le Grand Prix d’Ouverture de Saint-Hilaire-du-Harcouët (lire ici), Sébastien Havot a confirmé sa bonne forme en ce début de saison. Le sociétaire du CC Nogent-sur-Oise a décroché, dimanche, la 5e place du Grand Prix de Lillers (voir le classement). Tous les compteurs semblent au vert avant Nantes-Segré, la première manche de la Coupe de France N1, comme il l'explique à DirectVelo.

DirectVelo : Que t'inspire ta 5e place au Grand Prix de Lillers ?
Sébastien Havot : C'est satisfaisant de jouer les premiers rôles sur des courses de ce niveau là. Il y avait un gros plateau, et la course a en plus été rendue difficile avec la météo. Être à l'avant et décrocher une belle place, c'est toujours bon à prendre. Ça fait du bien de voir que je suis capable d'être devant pour jouer les premiers rôles sur ce type de courses. Je suis également rassuré sur ma condition de début de saison.

« DIFFICILE DE LUTTER CONTRE LE SURNOMBRE »

Comment as-tu géré ta course ?
On était une dizaine de coureurs à être parti assez loin, à environ 60 kilomètres de l'arrivée. On a dû gérer l’écart, déjà. Dans le final, on était encore six, avec deux coureurs d’Arkea (Florian Vachon et Laurent Pichon) et deux coureurs de Bingoal-Wallonie-Bruxelles (Arjen Livyns et Julien Mortier). Puis il y avait Fabien Rondeau (Laval Cyclisme 53) et moi. C'était difficile face au surnombre, on devait réagir aux attaques avec Fabien (Rondeau), et à un moment donné on a été obligé de laisser partir Vachon et Livyns. Du coup, on a tenté de résister au retour du peloton. Et puis Guernalec est revenu sur nous et a attaqué, mais avec tous nos efforts, on ne pouvait plus suivre les accélérations. Pourtant, les jambes allaient pas mal dans le final. Mais on payait chaque effort, et les attaques successives étaient difficiles à gérer.

Faire mieux était donc mission impossible ?
C’est difficile de lutter contre le surnombre quand les équipes manœuvrent comme il faut. Forcément, ils attaquaient à tour de rôle, et c’était à nous de faire les efforts. C’est compliqué de les battre dans ces conditions. Il aurait fallu que ça se passe différemment. Mais vu les coureurs devant, ça reste très bien de faire 5e. On a essayé de faire les efforts chacun notre tour avec Fabien Rondeau, mais on n'a pas forcément pu discuter d’une entente, ça s’est fait naturellement.

LE TOUR DE NORMANDIE AU PROGRAMME

Tu vas t’appuyer sur ta performance à Lillers pour faire le plein de confiance ?
J'ai une bonne condition pour le début de saison, mais pas encore au top du top. J’ai une marge de progression pour la suite de la saison. Mais je reste très rassuré, une performance comme celle-là, ça libère mentalement. C'est un gros résultat sur une course très relevée, donc ça ne peut faire que du bien à la tête. La confiance est là, donc tous les compteurs sont au vert.

Quelles sont tes prochaines échéances ?
D’abord, il y a la Coupe de France N1, Nantes-Segré, ce dimanche. On va essayer de mettre des coureurs à l'avant pour le collectif, on verra la physionomie de course pour s'organiser. Et puis il y aura à la fin du mois le Tour de Normandie (2.2). Il y aura des opportunités pour se montrer sur cette épreuve. Il faudra les jouer à fond. Le niveau est costaud donc on va faire du jour le jour et gérer notre semaine.

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