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Dany Maffeïs : « Bien pour l’équipe »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Dany Maffeïs n’a absolument rien pu faire contre Thomas Acosta dans le final de Bordeaux-Saintes, première manche de Coupe de France N2. Alors que le futur lauréat de l’épreuve parachevait son succès, le sociétaire du Paris Cyclisme Olympique a dû se contenter de la 2e place (voir classement). Sans grand regret. “Il n’y avait personne de plus fort”, reconnaissait-il auprès de DirectVelo après l’arrivée.

DirectVelo : Cette course était totalement folle...
Danny Maffeïs : Oui, c'était un peu écrit d'entrée. Ils annonçaient beaucoup de vent. C’était sûr que ça allait être compliqué pour tout le monde de prendre la bonne échappée. Ça s'est fait assez vite. Au bout de même pas vingt kilomètres, un groupe de quinze ou vingt coureurs est sorti. Je n'ai pas paniqué. J'ai demandé à Cyril Delory de me remonter. J'ai pu faire le jump. On s'est retrouvé à deux dans cette échappée, c'était cool. Après, ça s'est fait tout naturellement. Beaucoup de coureurs appuyaient leurs relais alors qu'il y avait juste à entretenir l’échappée. Du coup, ils se sont usés. Dans le final, Acosta était vraiment très fort.

Comment s’est passé le final ?
On avait deux minutes d’avance à l'entrée du circuit final. Je me suis dit que c'était plié. Les gars du peloton n’allaient pas pouvoir rouler à 50 km/h sur le circuit. Boucher deux minutes en trente-cinq kilomètres, il fallait vraiment que ça soit des grands champions derrière. On s'est relativement bien entendu dans l’échappée. Tout le monde était un peu usé, que ce soit devant ou derrière. Je voulais assurer la chose et terminer au moins sur le podium. Dans le final, on n’était vraiment pas loin. J'ai eu peur de faire l'effort et de me faire contrer. Je suis un peu déçu, mais c'est bien pour l'équipe.

« JE NE LE PENSAIS PAS AUSSI FORT QUE ÇA »

Que t’es-tu dit au moment où Thomas Acosta est parti ?
Je me suis dit qu'il se tirait une balle dans le pied. Je ne le pensais pas aussi fort que ça. Il a mis plein d'accélérations. Au bout d'un moment, je me suis dit qu'il allait casser le moteur. Finalement, il a été solide. Il n'y avait personne de plus fort.

Les conditions météorologiques ont durci la course...
Le vent a vraiment rendu les choses compliquées. Vu que l'on était assez homogènes et que l'éventail s'ouvrait bien, on était relativement abrités. On ne pouvait aller que loin. On s'est fait la guerre relativement tard, dans les deux derniers GPM. On s'est vite détachés. Ils sont sortis à quatre, puis on est ressortis à sept ou huit. Tout le monde a passé son bout de relais. On est rentrés sur le groupe de quatre sur le circuit final. Puis Acosta a réattaqué et c'était réglé.

Le Paris Cyclisme Olympique accède à la N2, après avoir évolué en N3...
L'équipe est assez jeune et l’on est là pour apprendre. Elle a été restructurée cette année avec quelques anciens éléments des années passées et beaucoup de recrues de la région parisienne. La réserve de Saint-Michel-Auber 93 s'est arrêtée ainsi que le Team Peltrax, du coup, on a récupéré de bons éléments. On va essayer de tenir notre ligne de conduite tout l'année pour être le mieux placé possible. On veut jouer le milieu de tableau. Avec cette place de 2e, on va être relativement bien placé. 

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