Jolien D'Hoore : « Mon braquet était trop petit »

Crédit photo Wim Hoste

Crédit photo Wim Hoste

Ce vendredi soir, Jolien D'Hoore entamait la course aux points de l'Omnium avec six points de retard sur le podium. La Belge pouvait envisager une médaille. Cependant, la sprinteuse n'a pas inscrit le moindre point et termine 8e de ce Championnat du Monde sur piste. "Mon braquet était trop petit pour la course aux points", concède-t-elle à DirectVelo. La sociétaire de Boels Dolmans a conservé le développement qu'elle a utilisé durant toute la saison. "J'avais un excellent sentiment sur les Coupes du Monde avec ce braquet. Je ne voulais pas changer. Mais le Championnat du Monde est quand même encore autre chose. Le rythme n'a jamais baissé. J'aurais dû mettre deux dents supplémentaires. Cela m'aurait sans doute permis d'aller chercher des points." Cette contre-performance n'est pas donc dû à sa condition. "Je suis en super forme. Je l'ai vu durant la course tempo (7e) et l'élimination (4e)."

PAS LOIN DE LA CHUTE AU SCRATCH

Si le résultat est décevant, la course aurait pu également se terminer dès le scratch où elle n'est pas passée loin de la chute. "J'étais sur le dessus et j'ai vu la chute. J'étais surtout contente de ne pas être tombée. Ce sont des choses qui arrivent mais cette 11e place n'était pas un bon résultat. L'espace d'un instant, le spectre des deux chutes de 2019 lui a traversé le corps. "Avant, j'aurais pensé : soit je tombe, soit je gagne. Maintenant, avec l'âge et ce qui s'est passé l'an dernier, je me dis : si je chute, je vais encore me casser quelque chose. Je pense que c'est normal."

UNE BONNE NUIT DE SOMMEIL AVANT LA MADISON

Durant cet Omnium, Jolien D'Hoore a beaucoup appris. "La discipline a tellement changé. Quand je vois les braquets utilisés par certaines filles, c'est dingue. Je voulais prendre des repères à Berlin car l'objectif principal est Tokyo. Maintenant, je sais ce qu'il me reste à faire pour au moins faire Top 5 au Japon."

Samedi, à l'Américaine, elle s'attend à un tout autre scénario. "Je n'ai jamais peur sur une Américaine. C'est du pur plaisir. Lotte Kopecky et moi sommes en forme. Une bonne nuit de conseil et nous serons au rendez-vous. L'objectif est la médaille."

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