Nicolas Edet : « Il est parti au sprint ! »

Crédit photo William CANNARELLA / DirectVelo

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Nicolas Edet est à son aise sur les routes du Tour des Alpes-Maritimes et du Var. Déjà 5e de l’épreuve l’an passé, le coureur de la Cofidis s’est également affirmé parmi les hommes forts de cette édition 2020 en prenant la 7e place sur les hauteurs du Col d’Eze, ce samedi (voir classements). Avant cette montée finale, sa formation a dû prendre la course en main pendant une longue partie de l’étape pour défendre le maillot jaune d’Anthony Perez, lauréat la veille. “Il y a eu une grosse bagarre au début de l’étape”, rappelle-t-il auprès de DirectVelo au moment d’évoquer une première heure de course particulièrement exigeante et durant laquelle aucune échappée n’a véritablement pu prendre forme. “Je pense que toutes les équipes ont voulu mettre des équipiers devant pour essayer de servir de relais en cas d’attaque dans la côte de Peille. Du coup, ce scénario a duré assez longtemps”.

Une fois un groupe de huit à l’avant et un scénario plus classique retrouvé, la Cofidis a pu “gérer un écart jamais trop grand”, puisque de 4’00” maximum. Durant de nombreux kilomètres, les hommes en rouge-et-blanc n’ont reçu aucun appui d’autres équipes. “Je pense que la situation ne les inquiétait pas. Ça ne nous a pas forcément surpris d’être les seuls à rouler”.

« ON ÉTAIT TOUS À FOND »

Bien qu’Anthony Perez avait peu de chance de conserver son maillot au terme de cette deuxième journée de course, la Cofidis n’a pas hésité un instant à défendre la tunique de leader du Toulousain. “On a défendu le maillot comme il se devait, même si l’on n’était pas forcément armés pour le final. On savait qu’Anthony allait être juste après les efforts de la veille. Plus frais, je pense qu’il aurait pu faire une belle montée, mais il a craqué dans la côte de Peille. Il n’y a aucun problème pour lui, il a déjà gagné son étape, c’est cool. On a fait un super boulot toute la journée”.

Une fois arrivée dans la côte de Peille, “la course entre les gros favoris allait commencer”. Nicolas Edet a ensuite vu Nairo Quintana lancer son offensive dans le col d'Eze. “Il est parti au sprint ! Thibaut (Pinot) a essayé de le suivre. J’étais plus loin. J’étais au taquet et j’essayais de suivre la roue qui était devant moi”, relate l’athlète de 32 ans. “Quintana était le plus fort. Il n’y a rien à dire. Dans le groupe derrière lui, on était tous à fond. Pour moi, c’est une belle montée. Je suis content de ma performance. On n’est qu’en février, mais il faut déjà marcher comme en juin ou juillet. Je suis content d’être au contact des meilleurs”.

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