Déjà impérial sur les pentes du Mont Ventoux le week-end dernier, Nairo Quintana s’est une nouvelle fois avéré une jambe au-dessus de tous ses rivaux, ce samedi, sur les pentes du Col d’Eze. Lauréat de la 2e étape du Tour des Alpes-Maritimes et du Var (voir classements), le Colombien semble bien parti pour remporter une deuxième course par étapes consécutive après le Tour de la Provence. “Le Col d’Eze est une montée que je connaissais très bien. On avait tout d’abord prévu d’imposer un rythme soutenu dès la montée de la Côte de Peille, puis on a été très attentif à la façon dont on allait aborder l’ultime ascension”, résumait-il auprès de DirectVelo après l’arrivée. “On a voulu maintenir un rythme très élevé avec Winner Anacona puis avec Diego Rosa. L’équipe a très bien travaillé tout au long de la journée et finalement, tout s’est déroulé comme on l’avait planifié”.

Au moment de l’attaque du leader d’Arkéa-Samsic, Thibaut Pinot a tenté un instant de prendre la roue. Sans succès. Comment Nairo Quintana explique-t-il une telle supériorité actuellement, lui qui a repoussé ses premiers adversaires à 40 secondes en seulement trois kilomètres d’ascension, après avoir déjà écrasé la concurrence au Ventoux ? “Je ne sais pas trop… Je suis simplement dans une bonne période. J’ai de bonnes sensations et j’essaie d’en profiter”.

Bien que le plus dur semble fait, Nairo Quintana va désormais devoir défendre son maillot de leader, ce dimanche, sur les hauteurs de Toulon, au Mont Faron. “Je ne connais pas le Faron, mais on m’a dit qu’il était très dur. J’espère que j’y aurai encore une bonne condition et que l’équipe m’accompagnera une nouvelle fois du mieux possible. On a l’équipe pour contrôler la course et je m’attends à ce que les garçons soient capables de bien gérer”. Ses principaux adversaires ? “Il y a différents coureurs dangereux pour le général. Pinot reste mon adversaire principal, d’autant qu’il a une belle équipe autour de lui. Je pense aussi à Richie Porte et à Romain Bardet. Ce sont les plus forts que j’ai pu voir jusqu’à présent”.