Florent Castellarnau a rapidement trouvé ses repères. Nouvelle recrue du Team Pro Immo Nicolas Roux au cours de l'hiver, le coureur de 26 ans s'est fondu au sein de son nouveau collectif avec facilité. Ses résultats sur le vélo semblent l'attester : 2e de la Ronde du Pays Basque ou encore 3e du Tour de Basse-Navarre, il débute la saison 2020 de la meilleure des manières. À nouveau très offensif au cours du Trophée de l'Essor, il a fait le point avec DirectVelo à l'issue de l'épreuve.

DirectVelo : Comment s'est passée cette course ?
Florent Castellarnau : C'est très positif. Ma saison est bel et bien lancée. Il faut continuer sur cette dynamique. Il y avait plus d'adversité, ce deuxième week-end, avec davantage d'équipes engagées, mais on est toujours là. On a perdu samedi, mais on a rectifié le tir ce dimanche. On s'est de nouveau retrouvés devant en surnombre. On a eu un coup d'avance tout au long de la course. On s'est fait plaisir. Je n'irai pas jusqu'à dire que l'on a dominé, mais on était bien représenté dans les échappées et l'on avait encore des cartes dans le final avec Karl-Patrick Lauk et Ronan Racault pour le sprint. On a bien emmené Karl, qui conclut le travail de la journée de la plus belle des manières.

Tu as lâché dans la dernière montée ?
J'ai pris toutes les échappées de la journée car c'était mon rôle. J'ai fait mon boulot du mieux possible car je savais que l'arrivée ne me convenait pas. J'ai donné ce que j'avais à donner. J'ai fait les sprints intermédiaires et les Grands Prix de la Montagne. J'ai essayé d'économiser les autres coureurs de l'équipe. Le travail a été fait et l'équipe a gagné. Tout le groupe rentre content à Clermont-Ferrand.

« LES BONS RÉSULTATS NOUS TIRENT VERS LE HAUT »

Ton intégration à l'équipe semble bien se passer !
Ce sont de bonnes courses pour former le collectif. Ce ne sont pas que des épreuves d'un jour, on est ensemble à l'hôtel, plusieurs nuits. On apprend à bien se connaître. Je suis très content, je me suis bien intégré et ils m'ont bien intégré. Il n'y a pas que moi qui ai été bien accueilli, c'est aussi le cas de Stefan (Bennett). On a un bon groupe, on rigole bien et l'on sait que l'on a tous des qualités et que ça va tourner pour chacun d'entre nous car la saison est très longue. Les bons résultats nous tirent vers le haut. On a encore de belles choses à faire cette saison. 

Auras-tu à cœur de briller sur le Grand Prix de Puyloubier ?
C'est vrai que j'aimerais bien y marcher, mais on est plusieurs grimpeurs à pouvoir y briller. Je ne voudrais pas gâcher la fête pour Jean-Michel Bourgouin (son ancien directeur sportif à l'AVC Aix-en-Provence, NDLR), mais je connais bien cette course et elle est intéressante. Je ne courrai que le dimanche car on fera tourner l'équipe. Les Boucles du Haut-Var sont plus pour des puncheurs, j'irai pour aider l'équipe.