Magnus Cort Nielsen : « C'était vraiment tendu »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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D’un jeté de vélo, Magnus Cort Nielsen a enfin renoué avec la victoire. Près d’un an après son dernier succès, à l’occasion de Paris-Nice, le coureur de 27 ans s’est offert ce jeudi la deuxième étape de l’Etoile de Bessèges. Au sprint massif, le Danois a attendu le dernier moment pour produire son effort et devancer Edvald Boasson Hagen de quelques centimètres (voir classement). Suffisant pour lui permettre de savourer. “C'est vraiment bien de gagner en début de saison, particulièrement avec une nouvelle équipe. J'avais une totale confiance de mon équipe et un soutien total. Maintenant, elle sait de quoi je suis capable et de ce que je peux faire pour elle. Je me sens déjà très bien avec eux. Mes coéquipiers ont vraiment bien travaillé aujourd'hui (jeudi)”, explique-t-il à DirectVelo, à l’issue de l’étape.

Dans le final de l’étape, une fois la grande bataille débutée, notamment sous l’impulsion de Benjamin Thomas (Groupama-FDJ), le sociétaire d'EF Pro Cycling s’en est remis à son équipe. Un choix payant. “J'étais assez inquiet quand le groupe est parti à 20 kilomètres de l'arrivée. Ils ont rapidement pris de l'avance. Quand la chasse s'est organisée, ça s'est bien passé. Nous avons pu combler l'écart. Je savais que dans la dernière côte, le peloton irait plus vite que l'échappée. Nous avons repris du temps à cet endroit”.

« ON SAVAIT QUE L'ON POUVAIT FAIRE BEAUCOUP MIEUX »

Une fois le peloton regroupé, à l’amorce de la dernière ligne-droite, Magnus Cort Nielsen a réussi à se faufiler dans les premières positions. “C'était vraiment tendu. Il fallait grimper jusqu'à deux kilomètres de l'arrivée. Il y avait encore une rampe jusqu'à la ligne”. Une fois en lice pour la victoire d’étape, il ne s’est pas manqué en se montrant le plus rapide. Pourtant, il s’en est fallu de peu. “Quand le sprint s'est lancé, j'étais un peu coincé dans les 300 derniers mètres. Je me sentais bien. Je savais que j'avais un bon sprint. Dans les dernières secondes, j'ai réussi à sauter Boasson Hagen sur la ligne”.

Ainsi, grâce à cette victoire d’étape, l'ancien vainqueur sur le Tour de France a pris sa revanche à la suite d’une entame d'épreuve décevante. 86e de la première étape, cette Etoile de Bessèges n’avait pas débuté sous les meilleurs auspices. “On n’était pas vraiment là avec l’équipe. J'aurais voulu être la bonne bordure hier (mercredi). On était déçu, on savait qu'on pouvait beaucoup mieux faire. Même si je n'étais pas à l'avant hier, ils ont tout donné pour moi aujourd'hui (jeudi). Je suis super content de gagner”, apprécie celui pour qui le choix de reprendre la saison en France s’est avéré payant. “C'est toujours bien de courir ici. Il y a de bonnes courses. Il faut vraiment se battre, ce n'est pas facile. C'est toujours mieux quand on gagne". Lors de la troisième étape, il tentera de continuer sur sa lancée.

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