Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme veut repartir de l’avant en 2020. Au terme d’un exercice 2019 “complexe malgré quelques belles réussites”, les hommes de Christian Milesi ont à coeur de se mettre en évidence. Au cours de cette saison, la formation rhônalpine semble avoir peiné à s’exprimer en adéquation avec son identité. “En terme de formation, c’était plutôt bien. On a réussi à placer deux coureurs en Équipe de France, un stagiaire chez les pros et un chez les professionnels. On a également terminé 8e de la Coupe de France, le travail de fond a été fait, mais il a manqué des victoires et du panache. En fait, on s’est presque ennuyés à certains moments ! On aimerait en avoir davantage cette saison”, explique le directeur sportif bressan auprès de DirectVelo.

Évidemment, l’absence de plusieurs coureurs comme Aurélien Lionnet et les problèmes de visa rencontrés par Abderrahim Zahiri n’ont pas facilité les choses. Mais en 2020, Christian Milesi et Vincent Garin, fraîchement arrivé au club, ont décidé d’apporter quelques ajustements à leur équipe pour parvenir à renouer avec ses fondamentaux. “Elle a été construite pour continuer le travail de formation avec quelques capitaines de route qui ont été choisis pour occuper un rôle de leader et pédagogique. Pierre Gouault et Alexandre Jamet auront ces rôles-là. On accorde beaucoup d'importance à l’humain dans notre management. On a recruté des coureurs avec des qualités humaines et offensives pour dynamiter les courses en faisant preuve de panache. C’est le profil des coureurs qui nous ont manqué en 2019. On n’a pas recruté de valeurs sûres pour les arrivées massives. On a pris des coureurs pour courir vers l’avant avec des qualités offensives”, reprend Christian Milesi.

« LEVER LES BRAS SOUVENT »

Au côté de coureurs expérimentés comme Alexandre Jamet, Pierre Gouault, Stuart Balfour ou encore Simon Buttner, Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme mise également sur la jeunesse. Dans ses rangs, plusieurs Espoirs pourront bénéficier des conseils de leurs aînés. “Aurélien Doléatto n’est plus Espoirs, mais au vu de son parcours, il peut encore se donner du temps. Jocelyn Guillot, Émile Brenans et Clément Didier arrivent dans de belles années et ils doivent montrer ce qu’ils valent. On a recruté des coureurs pour les encadrer”. Si les jeunes se montrent ambitieux, les plus “anciens” le seront tout autant. “Stuart Balfour a l’ambition de rejoindre les rangs professionnels comme Pierre Gouault qui veut prouver qu’il avait sa place à l’échelon supérieur. Pierre a des ambitions. Il peut facilement servir d’exemple pour l’équipe. J’espère que l’on va jouer notre rôle de structure capable de les envoyer chez les pros avec notre calendrier et ce que l’on peut leur apporter”.

Au-delà du retour d’une stratégie globale offensive, Christian Milesi espère que ses coureurs seront récompensés de leurs efforts. Pour lui, l’objectif premier sera de décrocher des victoires. “On souhaite lever les bras souvent et apprendre aux plus jeunes à gagner”. Si ce scénario se produit, il sait que plusieurs éléments pourront espérer se faire remarquer. “On souhaite aller au bout du projet avec nos Espoirs. Je pense que nous avons quelques coureurs qui peuvent aller chez les pros et d’autres en Équipe de France Espoirs”. En terme de calendrier, Bourg-en-Bresse Ain se concentrera sur les “Élites avec du dénivelé” et les “Classe 2 difficiles” où les Bressans espèrent être invités. La Coupe de France constituera également l’un de ses fils rouges. “Le nouveau format peut nous correspondre. Nous aurons des ambitions sur les manches individuelles et au général”.