Jason Tesson est descendu de la montagne mais pas de son petit nuage. Il a encore des étoiles - de neige - dans les yeux quand il parle du stage de l'Équipe de France en Maurienne. "C'était vraiment super avec une bonne équipe. On s'est découvert. On a fait beaucoup de sport, de randonnée, de raquette... Et du ski alpin le jour de mon anniversaire", dit-il avec le sourire à DirectVelo.

Depuis sa première sélection sous le maillot tricolore à l'Etoile d'Or, le sociétaire de Sojasun espoir-ACNC reste en contact régulier avec Pierre-Yves Chatelon. Alors quand l'entraîneur national lui a proposé ce stage mi-décembre, il a "direct dit oui !".

« PIERRE-YVES PRENDRA CEUX QUI MARCHENT »

Au programme des cinq jours en Maurienne, il n'y avait pas que du sport. "Avec Pierre-Yves, nous avons eu des entretiens individuels. Les kiné nous ont appris des choses sur les étirements profonds pour les problèmes de dos. Ça ressource", résume-t-il.

Le coureur de 22 ans espère retrouver l'Équipe de France, non plus sur les skis mais sur le vélo. "Les deux premières manches de la Coupe des Nations, Gand-Wevelgem (Kattekoers) et le Tour des Flandres, me conviennent bien. Avec Marina Jaunâtre, mon entraîneur, on s'est dit que si je devais être sélectionné en Équipe de France, ce serait vraiment pour ces courses-là. Mais Pierre-Yves prendra ceux qui marchent. La balle est dans notre camp", affirme le 2e du Grand Prix de Pérenchies (1.2). 

REPRIS GOÛT À LA PISTE

Cet hiver, en plus de son travail de la force, le vainqueur de la Flèche de Locminé s'est remis à la piste. "J'ai repris la piste, avec Jean-Louis Le Ny. J'y ai repris goût et ça complète l'entraînement hivernal, sur les efforts longs, avec des efforts courts. C'était une bonne expérience et j'espère pouvoir caler des dates de compétitions cette année pour me faire plaisir sur le vélo : travailler et m'amuser en même temps", annonce-t-il.

Jason Tesson va retrouver la compétition aux Plages Vendéennes où il avait signé deux troisièmes places l'an dernier, tout en se reprochant un manque de confiance en lui (lire ici). "C'est un travail personnel à faire. J'ai mis des choses en place cet hiver. J'essaie d'avoir de plus en plus confiance en moi. J'ai confiance quand je suis bien. Et quand je doute, je doute vraiment", analyse-t-il. En Vendée, il participera à au moins quatre courses, "mais je ne serai pas au contre-la-montre par équipes".