Aloïs Charrin prolonge le plaisir. Alors que ses coéquipiers du Chambéry CF ont mis fin à leur cycle de cyclo-cross le 8 décembre à l’issue du Championnat Auvergne-Rhône-Alpes, le Drômois est toujours dans les sous-bois. “J’ai demandé si je pouvais prolonger la saison, rapporte-t-il. Je préfère cela à tourner en rond sur la piste. C’est sympa, il y a une bonne ambiance. Ça m’avait manqué l’hiver passé”.

« AVEC UN PEU DE CHANCE… »

L’ancien coureur de l'Équipe de France Juniors de cyclo-cross ne fait pas des résultats une priorité. “Je fais du cyclo-cross pour m'apporter du punch, même si c’est toujours intéressant d’être bien classé pour le moral, reconnaît-il auprès de DirectVelo. Ça permet de faire des efforts de 30” environ”. Ce samedi, il prendra le départ de l’épreuve Espoirs du Championnat de France. “J’espère finir dans le Top 20 voire dans le Top 15. Si j’ai les mêmes jambes qu’à Charvieu-Chavagneux (voir classement), ça devrait aller”. 

S’il est en bonne condition, Aloïs Charrin connaît des difficultés avec son matériel. “C’est un peu la galère car je ne fais pas la saison complète, et du coup, je n’investis pas dans le matériel. C’est primordial en cyclo-cross mais ça coûte cher”. Il espère donc que son vélo le laissera tranquille à Flamanville (Manche). “Avec un peu de chance et dans un bon jour, il n’y a pas de raison que je n'atteigne pas mon objectif”, dit-il.

DE LA BOUE ESPERÉE

L’ancien pensionnaire du VS Romanais Péageois espère un circuit boueux. “Sinon ça sera technique... Les lignes droites ne sont pas longues à Flamanville. Si c’est roulant, tu peux arriver à 40 km/h dans un virage… Mais ça reste la Normandie, il y aura bien un peu de pluie dans la semaine”, sourit-il.

Ensuite, Aloïs Charrin coupera quelques jours avant d’alterner notamment le ski de fond et la piste. “Puis je m'entraînerai bien sur la route en février, avant de lancer ma saison début mars”, termine le coureur qui pourrait commencer au Circuit de la vallée du Bédat.